Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

La réouverture de l’école Baril pourrait être reportée de nouveau

L’école Baril ne rouvrira peut-être pas ses portes en mars 2017, comme il avait été prévu.

Fermée depuis 2011 en raison de moisissures, l’école devait être mesure d’accueillir de nouveaux ses élèves en juin 2016. Toutefois, les travaux de reconstruction, au coût de 10 M$, ont pris beaucoup de retard.

Alors que certains parents se réjouissaient de la réouverture prochaine de l’établissement scolaire, l’entrepreneur a laissé savoir récemment que la livraison du projet pourrait encore accuser des retards.

Lettre aux parents
Diane Beaudet, commissaire scolaire de Hochelaga-Maisonneuve, a fait transmettre une lettre aux parents de l’école, la semaine dernière, laissant sous-entendre qu’aucune date officielle de réouverture n’avait encore été fixée.

«Si tout va bien et que les travaux sont terminés, nous visons un retour en mars dans le quartier», peut-on lire dans la lettre en question.
Mme Beaudet souligne qu’une transition en douceur est souhaitée pour le personnel et les élèves.

«Nous choisirons le moment le plus opportun pour déménager, en fonction des travaux qui restent à faire et des activités scolaires», explique-t-on.

La commissaire scolaire souligne également que comme certains travaux ne peuvent se terminer en hiver en raison des conditions climatiques, des interventions sont prévues pour le printemps et l’été prochain.

Selon les dires de la commissaire scolaire, c’est en janvier ou en février prochain qu’il sera possible d’en savoir davantage sur la date officielle de l’école sur la rue Adam. Mais selon ce qui a été possible d’apprendre, si l’échéance de mars 2017 devait être revue de nouveau, l’ouverture de l’école sera retardée jusqu’à la rentrée scolaire de 2017.

Parents découragés
Rencontrés aux abords du chantier de l’école Baril, des parents ont mentionné à TC Media en avoir marre des retards.

«On se doutait qu’il y aurait des retards, parce qu’il y en a toujours dans n’importe quel projet de construction, affirme Jean-François Déry, un citoyen et parent du secteur. Cependant, cela commence à prendre des proportions démesurées. On va avoir attendu 6 ans pour une école sécuritaire pour nos enfants. C’est extrêmement long comme délai.»

La citoyenne Marie-Ève Côté a abondé dans le même sens.

«C’est vrai que c’est long. Au moins on sait qu’on aura une école au cours de la prochaine année. Ça m’encourage un peu», mentionne-t-elle.

À terme, le nouveau bâtiment, qui répondra aux besoins d’une école de quartier, sera lumineux et comptera un gymnase double et une bibliothèque. On y comptera 17 salles de classe réparties sur trois étages et jusqu’à 350 élèves pourront y être accueillis.

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