Ce sera sans doute la dernière d’une longue série de reports. L’école Baril accueillera finalement les élèves en septembre 2017, après l’annonce d’un nouveau retard dans les travaux de construction.
Les parents ont été informé par courrier cette semaine. «Pour le bien-être des élèves, il est sage de reporter le déménagement à la prochaine rentrée scolaire», peut-on lire dans la lettre signée par la directrice, Nathalie Jarrin.
La commissaire scolaire, Diane Beaudet, misait beaucoup sur un retour des élèves après la relâche, le 13 mars. Mais «les petits travaux qu’on devait finir en janvier se sont complexifiés», explique-t-elle.
Parmi les travaux restants à faire, il s’agit de compléter le mur vitré de la bibliothèque ou de finir la construction de murs rideaux.
Mais des travaux d’envergures ne sont toujours pas entamés. L’aménagement de la cour est encore au premier stade et le retrait de la structure métallique qui soutient l’entrée préservée de l’ancienne bâtisse est toujours debout.
«On a voulu un bâtiment qui dure des dizaines d’années, dans lequel on n’aurait pas un dégât d’eau dans les premiers semaines», explique Diane Beaudet. C’est pourquoi beaucoup d’attention est portée sur ces détails dans ce projet qui a pris un an de retard.
Cette nouvelle date a été décidée en concertation avec le personnel de l’école et le conseil d’établissement.
Ils ont voulu s’assurer de la remise d’un bâtiment «clef en main», où plus aucun travaux, source de bruit et de poussières, ne viendrait embêter la quiétude des enfants dans leur apprentissage.
L’école Baril a fermé en 2011 en raison de la présence de moisissures importantes.
Depuis, les élèves ont du changer quatre fois d’établissements, avant de s’établir à l’école secondaire Louis-Riel, à plus de 30 minutes de bus de là.
Après la destruction au printemps 2015, les travaux de reconstruction ont débuté dans la foulée, mais ont connu de sérieux contretemps.
Décontamination du terrain non prévue, imbroglio administratif autour du permis de construire et des conditions hivernales difficiles n’ont fait que retarder les échéances.