Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Metro Metro: des critiques entourant la sécurité

Des clôtures ont notamment été renversées par des spectateurs.

Le festival Metro Metro au Parc olympique a été marqué par de nombreuses critiques entourant la sécurité autour du site. Entrée forcée, interpellation musclée, inconfort des citoyens du quartier et combats. Les témoignages sur les réseaux sociaux ne sont pas tous glorieux. Le festival a lui-même signalé en cours de soirée dimanche qu’il observait «que certains [spectateurs] tentaient d’entrer sur le site de façon illégale».

Dans des vidéos publiées par divers festivaliers sur les réseaux sociaux, notamment TikTok et Instagram, on peut apercevoir des agents de sécurité de la firme Archer Sécurité débordés devant des spectateurs pressés d’accéder au site. Des clôtures ont été renversées, permettant ainsi l’ouverture de brèches dans le processus d’accès.

«Aucun respect», commente une internaute nommée Elizabeth dans une vidéo. «Personne n’a appris ou regardé Astroworld?», se questionne Geneviève dans la même séquence. «L’agent de sécurité a juste abandonné», décrit un autre internaute.

@lebgxxxx #festivalmetrometro #metrometro #crowd ♬ son original – Bg

Sur d’autres vidéos, des agents à vélo du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) tentent tant bien que mal de contrôler la foule, mais celle-ci parvient tout de même à se frayer un chemin. Lundi matin, le porte-parole du SPVM Raphaël Bergeron affirmait à l’auteur de ces lignes n’avoir reçu «aucun signalement» concernant le festival Metro Metro.

@li1_caesars Metro metro #montreal #rap #rage #metrometro #mtl ♬ son original – li1_caesars

Plusieurs spectateurs se sont également vantés d’avoir pu assister au festival sans payer leur laissez-passer. L’un d’entre eux a même remercié l’organisateur Olivier Primeau en lui disant qu’il «payera son billet et ne grimpera pas» lors de la prochaine édition de l’événement, ce à quoi M. Primeau a répondu: «Si t’as eu du fun et que l’année prochaine tu payes ton billet je suis ben content.»

D’autres séquences montrent des interventions musclées de la part des agents de sécurité du site ou encore des festivaliers se prêter à de longs combats.

Sur Twitter, la journaliste du réseau RDS Daphnée Malboeuf, qui revenait d’une affectation, a également déploré qu’il n’y ait pas suffisamment de sécurité aux abords du site du festival. « Serait-ce trop demander aux organisateurs du festival Metro Metro d’ajouter de la sécurité aux alentours de l’événement? Ne pas se sentir en sécurité pour revenir chez soi, parce qu’il y a des gens en état d’ébriété solide. Me semble que c’est la moindre des choses?!», écrivait-elle en soirée en interpellant également le maire de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais.

Contacté un peu avant midi lundi par le journal Métro, Olivier Primeau n’a pas répondu à nos questions et nous a dirigés vers la firme annexe Communications & Influence pour tout commentaire. «Je ne comprends pas pourquoi vous m’appelez, appelez annexe».

«Tout évènement en lien avec la sécurité fait l’objet d’un rapport évalué ultérieurement et les images sont analysées dans leur contexte global. Sachez que nous prenons très au sérieux tout évènement et la sécurité de tous est notre priorité», a alors déclaré par courriel un employé de l’agence au nom de l’organisation de l’événement.

Par ailleurs, la publication Facebook du festival appelant les festivaliers à demeurer civilisés n’était plus en ligne lundi matin. Le message indiquait également que «les contrevenants sont facilement identifiés et sanctionnés».

Le message publié en soirée dimanche sur la page Facebook du festival Metro Metro / Capture d’écran

D’autres réactions en rafale

@sandrynedeluca Zoo or metro metro festival ?¿ #mtl #metrometrofestival ♬ original sound – Sandryne De Luca

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