Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Des vélos à assistance électrique à la disposition des employés de MHM

Les VAE de l’entreprise néerlandaise Gazelle ont une autonomie de 80 à 100 km. La batterie met cinq heures à se recharger.

L’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve participe à la première étude scientifique québécoise sur l’utilisation du vélo à assistance électrique (VAE).

Baptisé Vélovolt, ce programme de recherche a été mis sur pied par Équiterre, en partenariat avec les Centres de gestion des déplacements du Québec (ACGDQ).

Selon le responsable de la campagne d’essai à MHM, Daniel Savard, une quarantaine d’organisations québécoises participent à cette étude scientifique menée par la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal.

Ainsi, du mois d’août au mois de novembre, les employés de l’arrondissement pourront emprunter cinq vélos à assistance électrique pour effectuer tous leurs déplacements.

«Il y a une vingtaine de nos employés qui vont avoir un vélo pendant deux à quatre semaines, explique Daniel Savard. Ils peuvent s’en servir pour leurs déplacements personnels, mais on souhaite aussi que certains l’utilisent pour leurs déplacements professionnels.»

L’Arrondissement souhaite ainsi vérifier à quel point le VAE peut devenir une solution de rechange à l’auto solo pour les déplacements domicile-travail, mais aussi pour certains déplacements professionnels.

«Si on est capable de réduire le nombre de personnes qui prennent leur véhicule pour se déplacer au travail, c’est un gain», soutient M. Savard, qui rappelle qu’il y a actuellement environ 12% des employés de l’arrondissement qui prennent leur vélo pour aller au travail, tandis qu’ils sont 55% à y aller en voiture.

Pourtant, autour du tiers d’entre eux sont à 30 minutes de vélo ou moins de leur lieu de travail.

Ce sont ces gens qu’on cherche à convaincre de faire un changement de mode de transport.

Daniel Savard, responsable de la campagne d’essai à MHM

Électrification de la flotte

Cette campagne s’inscrit dans la démarche du plan climat de MHM, puisqu’un tel changement contribuerait à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées aux déplacements quotidiens.

Pour ce qui est spécifiquement des déplacements professionnels, le conseiller en planification à l’arrondissement, Thierry Senécal, mentionne que le remplacement des véhicules à essence de MHM par des véhicules électriques coûte «très cher» et ne se fera pas du jour au lendemain.

«Ce qui est intéressant, c’est qu’on pourrait revoir nos besoins en matière de véhicules pour certaines activités de l’arrondissement qui sont faites sur le terrain», croit Thierry Senécal.

Cela permettrait d’accélérer l’électrification de notre flotte et de diminuer les coûts.

Thierry Senécal, conseiller en planification pour MHM

Cela demeure évidemment hypothétique et une telle orientation dépend des résultats de cette étude, tient-il à préciser.

Même l’hiver?

Cette solution de rechange pourrait même être viable pendant la période hivernale, «sous quelques conditions et précautions spéciales à prendre», explique Daniel Savard.

«Les batteries au lithium demeurent fonctionnelles en hiver, mais deviennent légèrement moins puissantes quand on roule à -5 °C ou moins. L’autonomie reste cependant la même», affirme-t-il.

En revanche, la batterie ne peut être laissée dehors lorsqu’elle n’est pas en utilisation puisque le froid risque d’endommager les cellules à l’intérieur de celle-ci, ajoute le responsable.

Les vélos utilisés dans le cadre de l’étude sont des Medeo T9 de l’entreprise néerlandaise Gazelle. Ceux-ci se vendent sur le marché à près de 3500 $, peut-on lire dans le communiqué de l’Arrondissement.

Selon Daniel Savard, les résultats de l’étude effectuée à MHM devraient être présentés en décembre prochain.

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