Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Les employés du Parc olympique pourraient débrayer pendant l’été

Afin de contrer des modifications de leurs horaires qui prévoient d’étendre leur semaine de travail sur sept jours, les employés du Parc olympique se sont dotés d’un mandat de cinq jours de grève. Ces journées d’absence de leur poste pourront être déclenchées quand ils le souhaiteront.

Elles pourraient notamment constituer un moyen de pression stratégique, alors que le Parc se fera l’hôte d’une dizaine d’évènements au cours de la saison estivale. Une grève amorcée à une date clé pourrait ainsi perturber les activités de la société, soutient la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Le mandat adopté concerne plusieurs corps de métier présents au sein de l’entreprise. On retrouve notamment le personnel administratif et technique, le personnel de l’entretien du bâtiment, mais aussi les ingénieurs et avocats, selon les informations de la CSN.

Certains employés dénoncent l’incompatibilité de leurs horaires avec leur vie personnelle, soutenant que tout le monde n’est pas en mesure de se libérer les soirs et les fins de semaine. Les salariés réclament davantage de stabilité dans leur emploi.

«J’ai quatre enfants et je ne suis pas le seul à avoir des obligations qui font en sorte que j’ai besoin d’un emploi stable! L’horaire de travail est un acquis important pour les travailleuses et les travailleurs, on va le défendre», a tonné le président du Syndicat des bureaux techniques du Parc olympique, Nouhoum Doumbia.

Au vu du contexte de pénurie de main-d’œuvre qui touche l’entreprise, la deuxième vice-présidente de la Fédération des professionnels, Kathrin Peter, estime que la Société du Parc olympique «a tout intérêt à demeurer un employeur de choix».

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