Vu le succès remporter l’an dernier, la Coopérative jeunesse de services (CJS) reprendra du service cet été. Une quinzaine de jeunes de 14 à 16 ans offriront différents services à la communauté nord-montréalaise en retour d’une rémunération, dans le cadre d’un projet du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) Bourassa-Sauvé.
Que ce soit pour faire le ménage de bureaux, de maisons ou de véhicules, du travail de bureau ou du gardiennage, les jeunes participants sillonneront l’arrondissement à la recherche de contrats.
Ils seront disponibles entre le mois de juin et le début du mois d’août.
Une intégration
En plus de les aider à se trouver un travail, il s’agit d’une formation offerte aux jeunes pour valoriser l’apprentissage et contrer le décrochage scolaire.
D’ailleurs, ce type de coopérative existe déjà dans plusieurs arrondissements de Montréal, ainsi qu’ailleurs en province.
«On veut donner l’opportunité aux jeunes d’intégrer le marché du travail et de développer des liens avec la communauté», mentionne Marie Smithe Michel, agente de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse au CJE Bourassa-Sauvé.
L’année dernière, par exemple, le Canadian Tire du boulevard Henri-Bourassa a embauché quelques jeunes pour faire l’inventaire de toute la marchandise, en plus de leur confier la responsabilité de bien placer les articles sur les étagères des rangées.
D’autres jeunes ont, quant à eux, obtenu le contrat de nettoyer un site où s’était tenu un festival, dans le secteur d’Ahuntsic.
La sélection des jeunes qui feront partie de la CJS est actuellement en cours. Le processus est sensiblement le même que pour tout emploi. Les «candidats» sont convoqués en entrevue pour connaître leurs motivations.
Par ailleurs, les superviseurs du projet souhaitent permettre à d’autres jeunes de vivre l’expérience, cet été.
«Si des gens qui faisaient partie de la coopérative veulent s’impliquer cette année, ils sont les bienvenus en tant que bénévoles, mais nous voulons donner une chance de participer au plus grand nombre de jeunes possibles», explique Mme Smithe Michel.
Elle ajoute que, jusqu’à présent, les inscriptions vont bon train.
«Il y a beaucoup de parents et de jeunes qui nous ont téléphoné. Il y a déjà une liste d’attente.»