Un arbre cassé s’est effondré sur une voiture, mardi soir, à Montréal-Nord, causant d’importants dommages au véhicule. Comble du malheur, la compagnie d’assurance du propriétaire de la voiture refuse de l’indemniser, le forçant à se tourner vers la Ville de Montréal.
Il était environ 23h lorsque l’arbre s’est écrasé sur la voiture stationnée en bordure de l’avenue Monty, tout près de la rue Bonneville. Heureusement, personne n’a été blessé.
«C’est mon voisin qui est venu cogner chez moi, parce que je dormais. Il m’a dit qu’un arbre était tombé sur ma voiture. Au départ, je souhaitais que ce ne soit qu’une petite branche», dit David Plourde Bolduc, le propriétaire du véhicule usagé, acheté il y a seulement quatre mois.
Il s’est alors précipité à l’extérieur et a vu d’importants dommages sur son véhicule. La lunette arrière a volé en éclats et le pare-brise avant a été fracassé. Plusieurs dommages sont aussi visibles sur le toit du véhicule.
Le propriétaire du véhicule ne comprend pas ce qui a pu causer la chute de l’arbre puisqu’à son avis, les vents n’étaient pas particulièrement puissants, le soir de l’événement.
L’arbre, un érable de Norvège, avait été élagué en 2013, du côté du bâtiment adjacent, justement pour protéger l’immeuble. À ce moment, l’élagage avait été jugé sain.
Pas indemnisé par ses assurances
M. Plourde Bolduc a communiqué avec sa compagnie d’assurance. Cette dernière a avisé le propriétaire qu’il n’était pas couvert pour ce type de dommages et l’a plutôt référé à la Ville de Montréal.
«Le citoyen a été invité à transmettre, dans les 15 jours, une réclamation à la Ville de Montréal. Sa demande sera évaluée par qui de droit», indique, dans un courriel, Mylène Horion, chargée de communication pour l’arrondissement de Montréal-Nord.
Des «microrafales» en cause?
L’arrondissement tente de comprendre ce qui a causé la chute de cet arbre.
«Sous toute réserve, notre hypothèse est que la chute ait été provoquée par des microrafales engendrées par un changement brusque de température (rencontre de fronts froid et chaud)», explique Mme Horion.
Elle ajoute qu’il s’agit d’un «événement fortuit», étant donné que l’on compte 10 000 arbres sur le territoire de l’arrondissement.