Afin d’aborder les enjeux locaux pendant cette campagne électorale, TC Media a invité les candidats des partis présents aux débats à répondre volontairement à une réponse par semaine sur des sujets relatifs à votre circonscription.
À chaque semaine, jusqu’au scrutin du 19 octobre, les candidats sont donc invités à répondre à une question, choisie par la rédaction, en un maximum de 150 mots. Voici donc la première question à laquelle ont répondu les candidats de Bourassa.
Plus de 43 % des ménages locataires de Montréal-Nord doivent consacrer au moins 30 % de leurs revenus pour se loger. Que comptez-vous faire concrètement pour favoriser l’accès au logement abordable pour la circonscription de Bourassa?
Emmanuel Dubourg (Parti libéral du Canada)
À Montréal-Nord où 72% de la population est locataire et environ 43% d’entre eux utilisent plus de 30% de leur revenu pour se loger, les logements abordables sont une priorité. Suite aux deux rencontres avec le Comité logement de Montréal-Nord, j’ai transmis les préoccupations à mon parti.
Le Parti libéral a un plan pour permettre aux Nord-Montréalais d’accéder plus facilement à un logement abordable – soit les aînés, les personnes handicapées, les familles à faible revenu et les Canadiennes et Canadiens qui travaillent fort pour faire partie de la classe moyenne.
Quelques mesures qu’un gouvernement libéral mettra en place: près de 20 milliards de dollars pour des nouveaux investissements dans les logements abordables; 125 millions en incitatif fiscal pour augmenter l’offre de logements locatifs et effectuer des rénovations majeures aux logements existants; renouvellement des ententes de coopératives et utilisation des fonds du REER pour acheter une maison sans pénalité fiscale.
Dolmine Laguerre (Nouveau Parti démocratique)
Nous faisons face effectivement à un problème criant dans Bourassa, mais je tiens à souligner que nous ne sommes pas les seuls dans une telle situation.
En effet, 3,2 millions de Canadiens ont des besoins essentiels qui ne sont pas satisfaits, parce que, à tour de rôle, les conservateurs et les libéraux ont sans aucune gêne négligé de façon importante le logement abordable au Canada.
Au NPD, nous avons un plan concret pour mettre fin à cette tendance. Nous allons commencer par adopter notre projet de loi qui reconnaît le logement comme un droit pour tous.
Nous allons collaborer avec Montréal, Québec et les organismes communautaires pour investir plus de 2 milliards $ d’ici 2020, là où on en a vraiment besoin.
Nous allons offrir des fonds pour les rénovations capitales et établir des incitatifs à la construction de 10 000 nouveaux logements locatifs et abordables.
Gilles Léveillé (Bloc québécois)
Lors du dépôt du dernier budget fédéral, le Bloc Québécois a lancé un cri d’alarme afin de rappeler l’importance de réinvestir immédiatement dans le logement social.
Selon les chiffres du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), le désengagement du gouvernement fédéral a créé un déficit de logements sociaux et abordables au détriment des mal-logés.
Ottawa se vante d’avoir réinvesti, mais la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL) a finalement confirmé que le budget de 2015 n’apporte aucun changement à la politique sur le logement social du fédéral.
Le Bloc Québécois demande 400 millions de dollars en financement additionnel, en plus du maintien des acquis pour la construction, la rénovation et la transformation de logements sociaux et abordables.
Le je-m’en-foutisme d’Ottawa laisse tout le fardeau financier sur les ménages locataires. Le Bloc va se tenir debout pour récupérer notre part et défendre les intérêts et les droits des québécois.