Afin d’aborder les enjeux locaux pendant cette campagne électorale, TC Media a invité les candidats des partis présents aux débats à répondre volontairement à une réponse par semaine sur des sujets relatifs à votre circonscription.
À chaque semaine, jusqu’au scrutin du 19 octobre, les candidats sont donc invités à répondre à une question, choisie par la rédaction, en un maximum de 150 mots. Voici donc la première question à laquelle ont répondu les candidats de Bourassa.
Selon le recensement de 2011, le taux de chômage à Montréal-Nord était de 14,1 %. Pour la région métropolitaine de Montréal, ce taux était à 7,7 %. Que proposez-vous aux citoyens de Bourassa en matière d’emploi?
Emmanuel Dubourg (Parti libéral du Canada)
La situation économique des résidents de Bourassa est difficile et en 10 ans, le gouvernement conservateur a préféré se concentrer sur le pétrole et délaisser le secteur manufacturier. Un gouvernement libéral investira pour aider les jeunes, les travailleurs et créer des emplois de concert avec les provinces.
Voici quelques mesures pour baisser le chômage et favoriser la croissance économique: investissement historique de 60 milliards de dollars dans les infrastructures vertes, sociales et en transport en commun; création de 120 000 emplois pour que les jeunes trouvent des stages et à développer des projets communautaires; aucune cotisation d’assurance-emploi pour l’embauche des jeunes; baisse du taux d’impôt des petites entreprises créatrice d’emplois, de 11 à 7 %; hausse de 750 millions de dollars pour la formation axée sur les compétences.
À travers ce programme, je m’engage à appuyer concrètement tous les projets et investissements et créer des opportunités pour tous nos concitoyens.
Dolmine Laguerre (Nouveau Parti démocratique)
On ne peut pas se le cacher: nous avons un trop grand nombre de travailleurs sans emploi. Cependant, Bourassa a également un des plus grands taux de PME sur l’île: c’est une opportunité que nous devons exploiter pour créer des emplois de qualité ici dans notre comté.
C’est pour ça qu’un gouvernement du NPD réduira le taux d’imposition des PME de 11 % à 9 %, une réduction de près de 20 %. Nous allons également leur offrir un crédit d’impôt à l’innovation, une mesure qui aidera grandement les entreprises de nos parcs industriels à acheter de l’équipement et poursuivre leurs projets d’expansion.
D’autre part, nous avons un plan ambitieux pour permettre à 40 000 jeunes Canadiens d’accéder au marché du travail en collaborant avec les PME et les ONG. En fait, nous allons offrir un crédit d’impôt à l’embauche des jeunes. Voilà un plan concret pour les gens d’ici.
Gilles Léveillé (Bloc québécois)
Premièrement, il faut arrêter de piller la caisse d’assurance-emploi pour atteindre l’équilibre budgétaire à tout prix. Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, a interpellé directement les trois chefs des partis fédéraux à en prendre l’engagement. Nous attendons toujours la réponse. Ça n’a pas de sens qu’à peine quatre chômeurs sur dix aient accès au régime.
Deuxièmement, il faut un plan de relance économique. Dans la région de Montréal, le gouvernement fédéral a investi 851 millions de dollars au cours des cinq dernières années, soit presque 8 fois moins que le gouvernement du Québec (6,2 milliards) et 15 fois moins que les villes (12,8 milliards). Pourtant, ce ne sont pas les projets qui manquent, mais la contribution d’Ottawa au développement du poumon économique du Québec.
Troisièmement, j’entends mettre à profit mon expérience dans l’organisation syndicale pour soutenir concrètement les efforts des citoyens de Bourassa dans leur recherche d’emploi.