Ouest-de-l’Île

Plusieurs témoignages de sympathie pour Koray Celik

«Vivez votre vie au maximum, célébrez chaque jour comme s’il était votre dernier. […] Merci, ô Dieu tout-puissant, pour ma famille aimante qui a toujours été là pour moi […], pour mes amis qui m’ont toujours supporté, peu importe à quel point j’agis de façon stupide parfois», écrivait, le 9 décembre, sur Facebook, Koray Celik, décédé le 6 mars des suites d’une crise cardiaque subie lors d’une intervention policière à L’Île-Bizard. Depuis, les témoignages de sympathie se succèdent sur la page Facebook de l’homme de 28 ans.

«Je chérirai ce que nous avons vécu ensemble jusqu’à la fin de mes jours», a écrit Gian Gleason.

«Reposes en paix. Puisses-tu trouver la paix que tu recherchais. Je suis triste pour sa famille et je leur envoie mes plus sincères condoléances», a fait savoir Linda Robin Gural.

«On se souviendra toujours de toi», a, quant elle, indiqué Maria Tirovolas.

Cette dernière a connu Celik à l’adolescence, alors que ce dernier était joueur de hockey.

«C’était une personne incroyable. Il mettait de la vie partout où il passait et organisait les meilleurs évènements de musique techno. C’était un excellent entrepreneur également», a-t-elle ajouté en entrevue à TC Media.

Amateur de musique techno, Celik aurait été à l’emploi de la maison de disques montréalaise Hi Tek Records de 2013 à 2015 en plus d’y avoir investi de l’argent. Nicola Torriero, de la station de radio de musique techno en ligne Rhythm is Rhythm, a travaillé avec Celik depuis décembre 2015 alors qu’on avait retenu les services de ce dernier comme collaborateur.

«Il était une âme aimante et gentille. Il était extrêmement intelligent et généreux. Il aimait tant les gens. Il faisait de grands efforts pour aider et promouvoir les artistes auxquels il croyait et était vraiment authentique. C’est vraiment une tragédie de perdre un être humain aussi formidable avec autant de potentiel et qui avait tellement à donner au monde», a-t-il fait savoir à TC Media.

Travail et études
Celik indiquait sur sa page Facebook être chef de la direction de l’épicerie «Le Marché du chef», située dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Selon le registre des entreprises du Québec, il en serait le troisième actionnaire et vice-président.

Toujours selon sa page Facebook, il aurait obtenu un diplôme de l’Université du Southern Maine en 2013 en médecine préparatoire holistique, des informations que nous n’avons pas été en mesure de confirmer.

Au printemps de 2015, Celik s’était inscrit à un cours à Harvard Extension School, qui offre des cours d’éducation continue. Sur sa page Facebook, Celik indique y avoir étudié en biochimie, mais l’institution n’a pas confirmé ce détail.

Il aurait aussi étudié en biochimie à l’Université Concordia. Contactée par TC Media, l’institution n’a pu confirmer que Celik y a bel et bien étudié.

Enquête
Rappelons que les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avaient été appelés à intervenir vers 2h du matin, le 6 mars, dans une résidence de L’Île-Bizard par rapport à un homme en crise.

Sur place, ils auraient été confrontés à un individu agressif. Alors qu’ils tentaient de maîtriser Celik, ce dernier aurait subi un malaise. Transporté en centre hospitalier, sa mort a été constatée par la suite.

Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a été appelé à investiguer l’affaire alors que des policiers ont été impliqués dans une intervention pendant laquelle un homme a perdu la vie.

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