Le Programme particulier d’urbanisme (PPU) prévoit un total maximal de 550 unités de type maison en rangée et multiplex ainsi qu’un éco-campus pour l’ensemble des 231 hectares encore vierges au nord de l’autoroute 40, dont la moitié serait vouée à la conservation.
Sylvain Ménard, Raymond Allard et Jean Houde, les trois promoteurs réunis sous la firme Développement Immobilier Sainte-Anne-de-Bellevue (DISAB), voudraient pouvoir construire 140 unités unifamiliales sur leur terrain. Ils affirment que le PPU les empêche de mettre à profit plus de 80% de leur propriété.
«La mauvaise foi de l’administration municipale et l’impossibilité d’utiliser le terrain ne nous ont laissé aucun autre choix. Sainte-Anne-de-Bellevue a adopté un PPU pour des motifs environnementaux sans fondement. Si la Ville souhaitait empêcher toute construction sur notre terrain, elle se devait de l’acquérir par expropriation», ont-ils déclaré par voie de communiqué.
DISAB réclame 10 M$ pour le lot et 25 M$ pour la perte des profits ainsi que 405 000 $ pour les taxes payées depuis l’acquisition en 2012 ainsi que 200 000 $ pour les dommages, inconvénients et atteinte à son droit de propriété.
La mairesse de Sainte-Anne-de-Bellevue, Paola Hawa, a indiqué, jeudi après-midi, qu’elle n’était pas en mesure de commenter cette affaire pour le moment, voulant d’abord prendre connaissance de la poursuite.