Ouest-de-l’Île

Île-Bizard: bientôt un nouveau pont

Arrivant en fin de vie, le pont Jacques-Bizard à L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève sera remplacé par une nouvelle structure. Les travaux débuteront au printemps 2022 pour une mise en service en 2023, a annoncé la Ville de Montréal.

«Le concept annoncé aujourd’hui prévoit la construction d’un nouveau pont à côté de l’ancien afin d’accueillir quatre voies de circulation, ainsi qu’un trottoir et une piste cyclable bidirectionnelle élargis», a détaillé la ville-centre dans un communiqué, diffusé le 12 août. Au quotidien, 30 000 véhicules empruntent le pont actuel qui sera fermé à compter de 2026.

Montréal prévoit aussi la plantation de 165 arbres et le réaménagement du parc Denis-Benjamin-Viger, qui se situe tout près du pont Jacques-Bizard. Pour profiter des paysages environnants, un belvédère sera également installé et une œuvre d’art publique sera implantée à chaque extrémité du pont.  

Avec la nouvelle construction, la Ville souhaite éviter une situation similaire à celle survenue avec le pont de l’Île-aux-Tourtes. En effet, il a été fermé en urgence durant le mois de mai quand des tiges de renforcement ont été endommagées lors de forage de maintenance.

Protéger la biodiversité de l’Île-Bizard

La Ville de Montréal a également annoncé l’acquisition de deux terrains situés dans l’arrondissement de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève, aux abords de la rivière des Prairies, qui totalisent 145 500 m2. Le but? Consolider le Grand parc de l’Ouest et protéger la biodiversité du territoire. Le Grand parc de l’Ouest regroupe les parcs-nature de l’Anse-à-l’Orme, du Bois-de-L’Île-Bizard, du Cap-Saint-Jacques et des Rapides-du-Cheval-Blanc, ainsi que le parc-agricole du Bois-de-la-Roche.

Le Grand parc de l’Ouest s’inscrit dans le Plan climat de la Ville de Montréal. Parmi les objectifs: réserver 10% du territoire de la collectivité montréalaise à des aires protégées contre 8% présentement.

«En faisant l’acquisition de ces deux terrains, nous protégeons des milieux humides riches, nous contribuons à la résilience de notre territoire face aux changements climatiques. Il s’agit d’un geste fort qui contribuera concrètement à la qualité de vie des Montréalaises et des Montréalais», a conclu le maire de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève, Normand Marinacci. 

Celui-ci souligne que le développement durable est au cœur des priorités de l’arrondissement. En témoigne le statut de paysage humanisé de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève récemment accordé. Il protège les territoires dont les composantes naturelles ont été façonnées au fil du temps par des activités humaines en harmonie avec la nature. Il vise également à la protection de la biodiversité.

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