L’artiste Lisa Kimberly Glickman s’inspire souvent de la nature pour créer ses œuvres. La peintre et dessinatrice, résidente de Beaconsfield, a pendant la pandémie publié deux livres à colorier avec des oiseaux présents à Montréal, dans une perspective à la fois ludique et éducative.
Chaque semaine, Lisa Kimberly Glickman part découvrir la nature, que cela soit dans les sentiers équestres de Saint-Lambert ou les différents lieux de Montréal et des alentours.
«J’aime beaucoup la nature, et je suis inspirée par les choses très petites comme les abeilles, les libellules, mais aussi des figures plus grandes comme les arbres et les animaux», indique-t-elle. Il y a quelque temps, l’artiste s’est installée dans l’ouest de Montréal, où elle explore des terrains de jeu artistiques, à l’instar du Technoparc à Saint-Laurent, de l’Arboretum Morgan à Sainte-Anne-de-Bellevue, et des chemins forestiers.
«J’aime beaucoup les ruisseaux des chemins forestiers; on peut y voir des hérons, des canards, des oiseaux d’eau», souligne-t-elle.
Tous ces éléments lui inspirent une diversité de compositions picturales, mettant en scène des éléments de la végétation et animaux, et aussi des portraits. Ses peintures sont souvent teintées de touches de couleurs vives et verdoyantes, qui s’éloignent parfois de la réalité, mais qui démontrent sans équivoque un amour pour la nature.
Livres et oiseaux
Pendant la pandémie, Lisa Kimberly Glickman a entrepris un nouveau projet de livre artistique. Cette fois, elle y délaisse les couleurs pour se concentrer sur des dessins d’oiseaux en noir et blanc, que le lecteur est libre de colorier à sa guise. Les dessins sont accompagnés d’un texte explicatif bilingue, qui permet de mieux connaître les diverses espèces présentes à Montréal.
«Pendant la pandémie, beaucoup de gens ont commencé à observer et à entendre les oiseaux. [Les livres] étaient un moyen éducatif […] et aussi d’amusement avec le coloriage des oiseaux», explique-t-elle.
Deux livres ont été produits: le premier se concentre sur les oiseaux présents au Technoparc tandis que le second représente des oiseaux habitant près de points d’eau. Avec les revenus de ses ouvrages, Lisa Kimberly Glickman a fait un don de 1000 $ à l’organisme Protection des oiseaux du Québec (POQ) et de 200 $ à l’Observatoire des oiseaux de McGill.
Le second livre est disponible à la librairie Clio à Pointe-Claire, et sur le site internet de Lisa Kimberly Glickman.
Le travail de l’artiste sera exposé à la bibliothèque de Beaconsfield à l’automne prochain. Elle participera également aux expositions de l’Association des artistes de Beaconsfield, de laquelle elle est membre, qui auront lieu le 11 juin et le 17 septembre prochains au parc de l’Édifice Centennial de Beaconsfield.