Ouest-de-l’Île

Les retards de projets s’accumulent à Beaconsfield

ACT-CN-AC-Retard projets Beaconsfield

Plusieurs chantiers et projets municipaux accusent des retards de livraisons.

La Ville de Beaconsfield fait savoir que la pénurie de main-d’œuvre et le ralentissement des chaînes d’approvisionnement occasionnent plusieurs retards dans différents projets.

Une information que les habitants de la commune de Beaconsfield dans l’Ouest-de-l’Île ont pu découvrir en lisant la dernière newsletter émise par la Ville. La mairie explique qu’elle rencontre des retards dans la livraison de pièces de rechange pour effectuer des réparations ou des travaux d’entretien, impactant directement la réalisation de plusieurs de ses projets.

La liste des retards s’allonge presque chaque jour

Denis Chabot, Directeur aménagement urbain et patrouille municipale de Beaconsfield

«On a trois rues pour lesquelles nous avons passé un contrat pour un nouvel éclairage, avec l’installation de lampadaires». Les travaux sont terminés depuis l’an passé, mais on attend toujours les lampadaires» explique le Directeur aménagement urbain et patrouille municipale de Beaconsfield, Denis Chabot, qui précise que le délai d’attente peut atteindre jusqu’à 18 mois pour obtenir ces éléments, produits au Québec. «La publication de la revue locale de notre municipalité est habituellement imprimée sur un type de papier que l’on n’est pas capable d’avoir en ce moment. Il faut donc trouver d’autres types de papiers, qui seront en mesure de produire notre document» poursuit Denis Chabot.

La municipalité cite aussi des attentes de livraison de panneaux routiers électroniques et autres afficheurs de vitesse.

Coûts supplémentaires

La Ville de Beaconsfield fait aussi savoir que ces différents retards pourraient engendrer une hausse des coûts. «On a extrêmement de difficulté à remplacer notre parc automobile et camion. Pour exemple, un camion de modèle S150, on a une attente de 18 mois. Alors ça nous oblige à faire des entretiens que l’on n’avait pas prévu de faire sur ces vieux véhicules, et ça engendre des coûts supplémentaires» explique Denis Chabot. «On n’a même plus de concessionnaires qui se risquent à soumissionner pour nous proposer des véhicules électriques, car ils ne sont pas capables de nous en fournir» ajoute-t-il.

«On essaye de gérer les attentes des gens qui s’attendent à ce que des travaux soient réalisés dans le temps initialement annoncé. Mais il faut que la population comprenne que le contexte affecte le quotidien de tout le monde, et qu’on est tous dans le même bateau» conclue poursuit le Directeur d’aménagement urbain.

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