Ouest-de-l’Île

Les chauffeurs de taxi ne pourront plus «importuner» ou «intimider» les clients 

L'avenir de l'industrie du taxi à Montréal reste en suspens.

Trois nouvelles mesures ont été ajoutées à la Loi concernant le transport rémunéré de personnes par automobile (LTRPA) en vue d’augmenter la sécurité des passagers. La première de ces mesures qui visent à contrer le harcèlement interdit aux chauffeurs de taxi «d’importuner ou d’intimider l’individu sollicité», indique-t-on dans un communiqué de la vice-première ministre et ministre des Transports Geneviève Guilbault.

Les modifications répondraient à un problème de sécurité signalé par Aéroports de Montréal (ADM). Ces problèmes concernant la sollicitation effectuée par les chauffeurs de taxi auraient surtout été observés aux abords de l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau.

Les contrevenants à ce règlement pourront faire face à des amendes allant jusqu’à 50 000 $.

Le nouveau règlement, qui s’applique aussi aux chauffeurs d’Uber, interdira notamment au cours de la sollicitation de «toucher la personne ou ses biens, ou tenter de le faire», de «la solliciter d’une façon persistante malgré son refus ou l’absence de réponse», de «la suivre ou gêner ses déplacements» et de «la menacer ou l’injurier».

Les deux autres mesures ajoutées à la LTRPA visent à restreindre la sollicitation dans certains lieux désignés par la ministre des Transports et de la Mobilité durable. Dans ces lieux, les chauffeurs devront avoir l’autorisation des propriétaires pour offrir leurs services et les propriétaires devront quant à eux tenir un «registre des autorisations délivrées». Ceux qui ne respectent pas ces mesures s’exposeront à des amendes allant jusqu’à 10 000 $. Si un chauffeur autorisé n’a pas l’autorisation en sa possession, l’amende variera de 250 $ à 750 $.

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