Le président de LCS dénonce le résultat d’un appel d’offres à Pointe-Claire. En mars, l’entreprise ne s’est pas qualifiée pour le contrat d’entretien de sept piscines extérieures, alors qu’elle collabore avec la ville depuis une vingtaine d’années.
«La seule chose qui me dérange, c’est qu’ils ont décidé qu’on n’était pas assez qualifié pour ouvrir notre soumission», déplore Ugo Notargiacomo, le président de LCS.
Selon ce que la ville a expliqué à TC Média, les firmes qui soumissionnent sur des contrats de service de 100 000$ et plus, doivent d’abord se qualifier selon une grille d’évaluation qui comprend leur compréhension du mandat, la formation et l’expérience des employés tout comme l’expérience de la firme.
«Seules [celles] ayant obtenu au moins 70% de conformité peuvent être considérées pour la seconde étape, soit l’ouverture de l’enveloppe de prix», précise Marie-Pier Paquette-Séguin, coordonnatrice aux communications.
Des trois firmes qui ont soumissionné, l’entreprise de Kirkland n’a pas eu la note de passage.
Sodem, située dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, a obtenu le contrat. La compagnie demande 430 253$ pour l’entretien de sept piscines extérieures, un peu plus de 50 000$ plus élevé que son compétiteur Simo Management.
Si LCS avait pu se qualifier, la Ville de Pointe-Claire aurait pu économiser 92 500$ pour les mêmes services.
Nouvelle formule
Notargiacomo n’a obtenu aucune explication quant au rejet de sa soumission. «Comment après avoir entretenue les piscines de la ville depuis plus de 20 ans, tout d’un coup, on n’est pas assez qualifié», s’exaspère-t-il.
Selon Mme Paquette-Séguin, la Ville n’est pas tenue de «préciser les motifs de non-qualification à la première phase du processus.»
LCS a effectué des travaux périodiques années après année dans de nombreuses piscines de l’Ouest-de-l’Île. M. Notargiacomo, avec son offre, pensait avoir l’expérience requise pour répondre aux besoins.
C’est la première année que la Ville de Pointe-Claire fait un appel d’offres public pour l’entretien des piscines. «LCS n’a jamais eu de contrat annuel», soutient Mme Paquette-Séguin.