Pendant quatre jours, les élus de partout à travers la province ont pu entendre les propositions d’Enbridge et des différents organismes concernés par le projet.
« Je suis intervenue auprès de représentants importants pour qu’ils viennent déposer un mémoire », a signalé Mme Léger.
Au total, cinq organismes et entreprises de l’Est ont été ciblés pour prendre part à la commission parlementaire. Il s’agit de l’Association industrielle de l’est de Montréal (AIEM), la Chambre de commerce de l’est de Montréal (CCEM), la raffinerie Suncor, Chimie ParaChem ainsi qu’ Unifort (syndicat des travailleurs).
« Je trouve ça important que les citoyens de l’est de Montréal sachent que nos entreprises et nos travailleurs se sont mobilisés pour venir s’exprimer », a signifié Mme Léger.
La ministre a expliqué qu’avant de prendre une décision, le gouvernement cherche à s’assurer de la sécurité des citoyens, de protéger l’environnement et à dégager des bénéfices économiques pour tous les Québécois.
« Je suis le pont entre les citoyens, le gouvernement et ces grandes entreprises. Mon travail est de m’assurer du consensus dans l’est de Montréal puisque nous sommes directement concernés par ce projet », a affirmé la députée.
À propos du projet
Le projet de renverser le flux du pétrole de la ligne d’oléoduc entre Sarnia (Ontario) et Montréal a été annoncé en mai 2012.
L’oléoduc permettrait d’acheminer 240 000 barils de pétrole brut par jour de Westover (Ontario) vers Montréal. Ce pétrole en provenance des sables bitumineux de l’ouest du pays serait ainsi raffiné en Ontario et au Québec.
Le projet de 100 M$ doit être soumis pour approbation par l’Office national de l’énergie, dont les audiences ont commencé au mois d’octobre dernier.