« Quand on est arrivé au pouvoir, en 2009, c’est un projet qu’on avait déjà envisagé. On avait regardé comment se rapprocher des citoyens, notamment avec la webdiffusion et la publication des sommaires décisionnels à l’avance. On avait aussi étudié la question des séances itinérantes du conseil. Actuellement, il y a des problèmes légaux et techniques qui nous empêchent d’aller de l’avant », explique M. Croteau, disant cependant ne pas avoir reçu de demande formelle de la part du groupe DRE.
Parmi ces contraintes, notons la publication des avis publics, l’enregistrement des séances et les aléas de la température.
« D’un point de vue légal, on est obligé d’enregistrer la séance du conseil. Pour ce qui est de la webdiffusion, il y a des coûts pour déplacer l’équipement à l’extérieur. On parle de quelques milliers de dollars.
« C’est impossible pour cet été. Il faut oublier ça. Du point de vue de l’organisation, c’est impossible et on est déjà pris avec d’importants problèmes budgétaires. On ne sait même pas comment on va boucler l’année sans déficit. On ne peut pas ajouter un fardeau fiscal supplémentaire. On n’en est vraiment pas là ; on essaie de sauver les meubles », insiste M. Croteau.
Rappelons que l’arrondissement a dû faire face à des dépenses imprévues en raison des importantes chutes de neige, ainsi que la lutte à l’agrile du frêne