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Rosemont–La Petite-Patrie

Entrevue bilan sur la SODER

En quelques mots, quel bilan dressez-vous des dernières années?

On a connu beaucoup de croissance. Ça prouve que l’environnement a le vent dans le voile. Ça nous a permis de prouver la pertinence des organismes du milieu. Il a fallu être proactif et s’adapter, et nous devons continuer ainsi. Nous avons dû trouver de nouvelles sources de financement, après les coupures du gouvernement fédéral. Leurs subventions représentaient plus de 40% de notre budget. Mais c’est un changement pour le mieux, on commence à avoir du soutien de plusieurs ministères au Québec.

De quels projets êtes-vous le plus fier?

On est très fier d’avoir lancé le Lange bleu (système clé en main de couches lavables dans les CPE) et de relancer les Pousses urbaines (organisme qui donne des ateliers animés par des horticulteurs pour enseigner les rudiments du jardinage). Ils gravitent autour de nous et poursuivent notre mission.

Quel est celui qui a fait le plus jaser?

Le Lange bleu, parce qu’elle a gagné plusieurs prix d’entreprenariat. Le projet des poules urbaines est aussi significatif. Il a été possible grâce la volonté du maire [François Croteau]. C’est sûr que ça fait parler.

Quel projet a été difficile à implanter ou qui n’a pas fonctionné à votre gout?

Ça fait deux ans qu’on travaille sur un projet d’accompagnement vers le développement durable des petites organisations, et il n’est pas encore prêt. On veut démocratiser ce principe et on devrait y arriver.

Sinon, on tient beaucoup à créer des fêtes de quartier, mais on a une difficulté récurrente à les financer.

On parle de plus en plus de l’importance d’être éco-citoyen. Pensez-vous que l’on met parfois trop de pression sur les résidents?

Non! On a toujours été de l’avis que chacun doit faire sa part. Tous les paliers de gouvernement ont la responsabilité de règlementer, mais les résidents sont ceux qui font le plus de changement, par leurs actions.

Est-ce qu’il est difficile de faire passer votre message auprès des entreprises ou des institutions?

Non, parce qu’on a la chance d’avoir des résidents qui nous aident à aller dans le même sens. L’une des grandes chances que nous avons, c’est d’avoir une administration municipale très engagée et une des plus progressistes.

De quelle façon pensez-vous avoir changé les habitudes de vie des résidents?

Notre taux de recyclage est correct, quand on le compare à des arrondissements où il n’y a pas d’éco-quartier.

On apprécie particulièrement la présence des comités pour les ruelles vertes. On en a 25 et on veut en avoir 45 d’ici la fin de l’année prochaine. C’est l’une des plus grandes transformations sociales que l’on a initié: l’idée de gérer collectivement leurs tronçons de ruelle et de développer une culture du voisinage.

Quels sont les nouveaux projets sur lesquels vous consacrez beaucoup d’énergie?

Nous avons deux projets d’éducation et de sensibilisation sur support web. Une application pour les citoyens où ils seront sensibilisés à la mission de Tandem par des jeux et des quiz et une autre pour les petites entreprises, qui se nommera « les communautés durables ».

Qu’est-ce que les gens de la communauté vous disent, après 15 ans d’existence?

Que nous avons mis l’accent sur des réalisations collectives, que nous avons mis à l’avant-scène le développement durable. Plusieurs nous remercie aussi d’être un bon partenaire.

Comment qualifiez-vous la SODER, en 3 mots?

La SODER porte bien son nom: Rosemont, environnement et développement.

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