Pour une troisième année, des jeunes sportifs ayant des troubles du spectre de l’autisme (TSA) peuvent profiter de sessions de basketball au Complexe sportif de Saint-Laurent pour développer leurs capacités physiques et sociales.
L’initiative a vu le jour alors que certains participants des sessions du samedi ne parvenaient pas à très bien s’intégrer.
«Ils ne comprenaient pas les règlements du jeu, ou ils n’étaient pas à leur niveau techniquement ou en termes de compréhension avec les règlements de basketball», rappelle le responsable du programme, Martin DeSousa, qui est aussi le fils du maire Alan DeSousa.
C’est avec le soutien de la fondation Els for Autism Canada et de Summit School que les sessions de basketball ont pu être lancées et maintenues.
«On voit le programme grandir chaque année», dit Martin DeSousa.
Approche
Dans ses premières sessions, les bénévoles parvenaient plus ou moins à bien encadrer les jeunes autistes, raconte Martin DeSousa. Les activités étaient plus axées sur la performance.
La ligne directrice des activités a donc changé avec le temps. «On s’est rendu compte que, oui, c’est un programme de basket, mais pour nous, c’est l’esprit d’équipe qu’on cherche à leur amener», dit M. DeSousa.
De la patience et une capacité à interagir avec les enfants doivent être de mise pour entraîner des joueurs ayant un TSA. La majorité des bénévoles actuels ont d’ailleurs de l’expérience avec les jeunes, étant soit enseignants ou dans un programme universitaire connexe, et en basketball.
Avec beaucoup de pratique, les joueurs développent leurs aptitudes sportives et améliorent sur leurs interactions sociales.
«C’est vraiment bien. Ça crée des liens entre les gens au bout du compte», témoigne Nathan, qui profite du programme depuis maintenant trois ans.
«Ce qu’on voit, c’est le développement de leurs habiletés, mais aussi c’est des relations qui se forment»
– Martin DeSousa, responsable du programme de basketball
Groupes
Pour faciliter l’encadrement des participants, les bénévoles du programme consultent à l’occasion des intervenants spécialisés pour aiguiser leurs connaissances et obtenir certains conseils.
S’il y a entre 10 et 14 jeunes par session le dimanche, pour un ratio d’un entraîneur pour deux à trois joueurs.
Les bénévoles du programme ont entre autres pour objectif de développer une confiance chez les jeunes autistes.
«On les fait jouer au basket, mais il faut aussi prendre en considération leur limitation», dit le bénévole et professeur d’éducation physique, Pecl Coriolan.
«Ils comprennent les concepts du sport au fur et à mesure de les répéter», mentionne Martin DeSousa.
Le responsable du programme espère que ces réunions dominicales attireront de plus en plus de jeunes au fil des années.
Infos: info@basketballstlaurent.com