Depuis le 12 janvier, la Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur compte parmi son équipe une nouvelle directrice qui développera le programme de dons planifiés. On espère augmenter les revenus et d’assurer la pérennité de l’organisme.
Me Marie-Claude Tellier aura comme défi de renseigner les donateurs et mettre sur pieds un plan pour les sensibiliser à l’importance du don planifié, une source de revenus encore trop méconnue du grand public.
«Les dons planifiés incluent tous dons qui font l’objet d’une planification financière ou successorale, comme le legs testamentaire ou une police d’assurance-vie», explique Me Tellier, qui a accepté de rencontrer TC Media pour parler de son nouveau poste.
Un défi de taille
Actuellement, le montant cumulé par les dons planifiés est peu significatif. La fondation veut développer cette forme de financement, qui pourrait devenir une source appréciable de revenus.
«Au-delà de ce que l’on fait comme projets et des dons recueillis par les campagnes majeures annuelles, nous avons besoin d’un revenu plus sécurisé, explique le directeur général de la fondation, Benoit Tremblay. On a besoin davantage de moyens financiers pour aider l’hôpital au jour le jour.»
Impact favorable
M. Tremblay, souligne que l’apport financier est inestimable pour l’hôpital. En 2013, le don annuel de la Fondation s’est chiffré à plus de 3M$, dont 79% a été versé pour la recherche et l’enseignement.
«On est un levier financier, pour ce qui est de la recherche médicale, de l’achat d’équipement important, de la rénovation d’infrastructure. Le gouvernement demande maintenant que le milieu s’investisse pour pouvoir démarrer des projets.»
Il souligne notamment l’achat d’une caméra de dépistage précoce du cancer que la fondation aimerait acheter pour l’hôpital. Actuellement, les médecins doivent louer une salle à l’hôpital Notre-Dame afin de faire évaluer leurs patients.
L’argent a déjà été amassé par la fondation et cette dernière espère pouvoir obtenir l’approbation du gouvernement pour pouvoir installer la machine.
Recherche médicale
Chaque année, 2500 étudiants viennent à l’hôpital, qui est affilié à l’Université de Montréal. L’hôpital doit pouvoir investir des fonds pour conserver son affiliation et faire des découvertes.
L’enseignement est également important pour l’établissement, qui, en plus de la recherche médicale, assure une meilleure pratique dans le futur.
«C’est aussi une chance pour les patients de côtoyer ces médecins-chercheurs, qui sont à la fine pointe de ce qui se fait dans le milieu», affirme Me Tellier.
Au moment de mettre sous presse, le bilan financier 2014 de la fondation n’était pas encore disponible.