Sur les 32 PDQ de Montréal, celui de Saint-Laurent est le quatrième plus important en termes d’effectifs avec une centaine de policiers. En plus du commandant Daniel Farias et du lieutenant Martin Bernier, les sergents chapeautent six équipes qui assurent les trois quarts de travail, de 6h30 à 16h, de 14h30 à minuit et de 21h à 6h30.
Chaque équipe compte une quinzaine de personnes pour répondre aux appels d’urgence. Deux agents de quartier en sécurité routière (AQSR) s’occupent de la circulation, tandis que trois agents sociocommunautaires sont responsables des relations avec les organismes communautaires, les écoles et diverses institutions.
Le PDQ-7 compte aussi sur son module d’action par projet (MAP), où des agents des différentes équipes travaillent sur des missions particulières, en uniforme, comme en civil.
Deux policiers de soutien au poste assurent également l’accueil des citoyens au 1761, rue Grenet, du lundi au dimanche, de 9h à 19h. Ils prennent les demandes non urgentes.
La Chambre 50, pour les pièces à conviction, est d’ailleurs gérée par l’un d’entre eux, Maria-Elena Arnoldo, qui travaillait avant à la Section de l’identification judiciaire. «Elle constitue un sérieux atout pour le PDQ-7, précise le sergent Pierre Eid, car elle peut effectuer certains tests de base directement ici.» Des équipes passent régulièrement pour analyser les pièces à conviction dans les postes de quartier sinon.
Tous les policiers commencent leur quart de travail par le vestiaire et le bac de déchargement, un tuyau avec du sable, où ils s’arment et se désarment selon une procédure précise.
Malgré des règles pointues et quelques habitudes, le métier suit le fil des événements qui est, lui, imprévisible.
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