La zoothérapeute Nathalie Racine partage sa passion pour les animaux en animant une heure du conte en compagnie de son indéfectible compagnon, Capitaine, un mélange de caniche royal et de golden retriever. La bibliothèque de Saint-Henri recevra sa visite durant de la semaine de relâche.
Les enfants âgés de 3 à 8 ans arrivent en suivant des consignes de sécurité bien précises. Face à un chien, un chat ou une tourterelle, les jeunes participants apprennent à les manipuler tout en évitant les gestes brusques.
Le but de l’exercice est de mettre en contact un animal avec les enfants qui apprennent à décoder les signaux et les besoins du chien, par exemple. Le respect est fondamental lors de ces rencontres. «J’ai fait très peu d’interventions pour des questions de discipline», raconte Mme Racine, qui travaille dans le réseau des bibliothèques depuis 1993.
Pendant l’heure du conte, la zoothérapeute lira quelques histoires dont Y a-t-il un chien dans ce livre? de Viviane Schwarz ou encore Ne m’appelez plus chouchou de Sean Taylor et Kate Hindley.
Complicité
Depuis huit ans, Nathalie Racine a développé une grande complicité avec son chien Capitaine. Lors des différentes activités, il survient parfois des situations imprévues où le chien tient à manifester sa présence.
«On apprend à travailler avec les animaux, confie-t-elle. Il faut bien les connaitre, car, eux aussi, ils ont leur propre personnalité.»
En zoothérapie, les animaux n’obéissent pas nécessairement au doigt et à l’œil. Le chien Capitaine a appris, par exemple, à interagir par lui-même et ce, de façon sécuritaire.
Plus jeune, dans la vingtaine, elle a découvert la zoothérapie alors qu’elle travaillait comme bénévole pour la Société protectrice canadienne des animaux, il y a 30 ans. Maman de trois enfants, âgés dans la vingtaine, Mme Racine a suivi une formation spécialisée échelonnée sur les week-ends, durant un an et demi, en 2009.
«J’aime les animaux et les humains, dit-elle. Je pense qu’il faut combiner ces deux passions là pour être zoothérapeute.»
Moment présent
Mme Racine s’étonne toujours combien la présence d’un animal attire les enfants et les adultes. En ville, les enfants n’ont pas toujours la chance de vivre une relation particulière avec un chat, un chien ou un cochon d’Inde.
«Le temps d’une heure, on ne pense plus à la course quotidienne. Les enfants en retirent que des bienfaits positifs, ne serait-ce que de vivre le moment présent», ajoute-t-elle.
La zoothérapeute offre ses services auprès des aînés dans les CHSLD. À tous les mois, elle propose des ateliers dans les bureaux de la Société d’Alzheimer à Montréal. Invariablement, ces gens se souviennent du prénom des animaux, mais peut-être pas du sien. L’important, croit-elle, c’est qu’ils vivent un précieux moment en compagnie de l’animal.
Rendez-vous: samedi 7 mars, 15h, à la bibliothèque de Saint-Henri (4707, rue Notre-Dame Ouest). Inscription requise.