Nathalie Huard, une photographe de Côte-Saint-Paul, parcourt les rues à la recherche de bâtiments et d’espaces verts pour capter les images des plus beaux endroits du Sud-Ouest et réunir ses passions pour l’art et l’architecture.
Celle qui travaille dans le domaine des communications a suivi des cours en arts, lettres et théâtre par le passé. Ce n’est qu’il y a quelques années, lorsqu’elle s’est établie dans le Sud-Ouest, qu’elle s’est mise à la photographier plus sérieusement le monde qui l’entourait.
«C’est une passion qui prend beaucoup de place [dans ma vie]. J’ai commencé avec un iPhone. Mais maintenant, je me suis acheté quelques objectifs et j’ai suivi un petit cours à l’université. J’ai envie de me surpasser», affirme la photographe amateur.
Elle a eu un coup de foudre pour le Sud-Ouest dès son arrivée à Saint-Henri, il y a cinq ans. Depuis deux ans, elle vit dans le quartier Côte-Saint-Paul, l’autre côté du canal de Lachine.
«Le plaisir de faire de la photographie urbaine, c’est de ne pas savoir ce qu’on va découvrir. Il faut être ouvert à notre environnement. Parfois, je passe plusieurs fois par la même rue et d’une fois à l’autre je vois quelque chose de différent.» – Nathalie Huard
Même si elle habite Montréal depuis une dizaine d’années, c’est lors de son arrivée dans le Sud-Ouest qu’elle a été en mesure de redonner une place à la photographie.
«Quand je suis déménagée, j’ai repris contact de l’expression de l’art avec moi-même», exprime-t-elle.
Combiner ses passions
Parallèlement à sa passion pour la photographie, Mme Huard a découvert un intérêt particulier pour l’architecture du territoire, ses nombreux espaces verts et les petits recoins du Sud-Ouest.
«Il y a une expression qui est présente quand on se promène dans les rues, dans les ruelles. C’est l’envie de découvrir l’histoire du Sud-Ouest», soulève-t-elle.
Elle compare également Saint-Henri qui, au fil du temps, est passé d’un petit village ouvrier à un quartier en pleine en transformation.
«Quand je me promène dans les rues de Saint-Henri, j’ai l’impression d’être à une autre époque», souligne Mme Huard.
Elle voit la photographie comme un processus créatif qui est constante évolution.
«J’ai fait des photo shoot ici et là, mais c’est vraiment l’art architectural qui m’intéresse pour le moment», dit-elle.
Si elle travaille maintenant de la maison en raison de la pandémie, Nathalie Huard avait sa petite routine chaque jour lorsqu’elle se rendait au travail.
«J’ai vu l’évolution des chantiers de Turcot. C’est un plaisir, le matin et le soir, d’arpenter les rues en allant ou en revenant du travail», mentionne-t-elle.