Dans le but de soutenir le développement et l’encadrement des pratiques d’agriculture urbaine sur son territoire, l’arrondissement du Sud-Ouest a amorcé des travaux d’élaboration d’un premier Plan de développement de communauté nourricière.
Celui-ci sera réalisé en collaboration avec les différents intervenants du milieu. D’ailleurs, un sondage circulera en avril au sein de la population afin que celle-ci puisse faire connaître son avis sur les activités nourricières. Il sera disponible en ligne. L’administration de l’arrondissement souhaite ainsi mieux comprendre les motivations et les obstacles à la pratique de l’agriculture urbaine chez les résidents.
Les organismes communautaires, commerces et institutions actives en bioalimentaire seront également consultés pour identifier les occasions de développement et les espaces potentiellement intéressants pour la pratique de l’agriculture urbaine, commerciale et communautaire.
«Avec une communauté nourricière forte, c’est l’économie locale, les groupes et les résidents qui en bénéficieront directement et qui pourront en être partie prenante. L’agriculture urbaine permet aussi de contribuer à adapter le Sud-Ouest aux changements climatiques, notamment en augmentant la résilience et la biodiversité urbaine», a souligné le maire de l’arrondissement, Benoit Dorais. Il a également précisé que le développement d’une telle communauté était une des interventions les plus importantes prévues au Plan d’action local en transition écologique adopté l’automne dernier.
Afin d’optimiser la démarche, l’Arrondissement sera accompagné par le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) tout au long de sa réflexion. Il s’agit d’un organisme de recherche, d’innovation et d’intervention en agriculture urbaine qui travaille avec d’autres municipalités sur le même type de projet.