Après avoir connu une perte d’achalandage au cours des derniers mois en raison de la pandémie, le Marché Jean-Talon se remet en marche avec le déconfinement en proposant plusieurs nouveaux projets pour l’avenir de l’établissement.
Le 17 mai, les Marchés publics de Montréal, dont fait partie le Marché Jean-Talon, ont annoncé le développement d’un nouveau projet-pilote: Les Kiosques de la relève. Ce projet a pour but d’offrir des étals clés en main, louables à la journée et dédiés à la relève de l’agroalimentaire voulant faire découvrir leurs produits dans les différents Marchés publics de Montréal.
Dans le cas du Marché Jean-Talon, près de trois kiosques ont été aménagés pour cette première année du projet. C’est notamment le cas de l’entreprise alimentaire végétarienne Microgreenroots.
«Cette nouvelle façon de faire nous permet de faire partie du Marché Jean-Talon, une vitrine extraordinaire pour nos produits et notre entreprise», a indiqué Rebecca Turcot, copropriétaire et productrice de l’entreprise, dans un communiqué.
Le directeur général de la Corporation de gestion des Marchés publics de Montréal, Nicolas Fabien-Ouellet, se réjouit de ce nouveau projet pour les Marchés publics de Montréal.
«Nous avons été à l’écoute des besoins de la relève qui nous demandait une formule flexible pour venir commercialiser sur nos marchés publics», explique-t-il.
De plus, le Marché Jean-Talon va offrir au cours des prochains mois des locaux intérieurs accessibles pour des entreprises alimentaires voulant vendre leurs produits dans l’établissement. Également, des «emplacements extérieurs couverts seront disponibles pour toute la saison estivale, se déroulant du mois de mai au mois d’octobre, pour les maraîchers ou les artisans agroalimentaires.»
Un marché moins affecté par la pandémie
Contrairement à d’autres commerces ayant cessé leurs activités ou ayant fermés pour toujours, le Marché Jean-Talon a été en mesure d’être ouvert et d’offrir un service à ses clients au cours de la dernière année.
«Cela a demandé une énorme capacité d’adaptation de la part des commerçants du marché. On a notamment mis en place des plexiglas aux caisses et comptoirs de service», raconte Nicolas Fabien-Ouellet. Il précise qu’à chacune des nouvelles mesures sanitaires imposées par François Legault, le marché a été en mesure de s’adapter.
Toutefois, le déconfinement permettra à l’établissement d’augmenter son offre de prêt-à-manger sur place à la suite de la réouverture des terrasses des restaurants le 28 mai.
Fabien-Ouellet rajoute que lors de la fin de semaine du congé des Patriotes, l’achalandage au Marché Jean-Talon a été énorme.
«On n’a jamais vu autant de monde dans notre marché que lors du début de la COVID-19.»
Encourager l’achat local
Pour le directeur général de la Corporation de gestion des marchés publics de Montréal, il est extrêmement important de continuer à acheter localement et à encourager les commerçants du Québec.
«Le mouvement d’achat local qui a été observé [pendant la pandémie], on souhaite qu’il demeure en place avec le déconfinement.»