On voit que les rentes publiques, les régimes privés de retraite et les économies personnelles pour le gagne-petit, le travailleur moyen et le privilégié n’occupent pas la même place pour chacun.
Pour le moins riche, les revenus de retraite proviendront surtout des gouvernements. Il vivra pauvrement, certes, mais il ne sera pas à la rue pour autant.
Pour le travailleur moyen, les choses iront un peu mieux, car il pourra compter sur ses placements collectifs ou son régime d’employeur. Dans son cas, ses revenus proviendront à peu près également des rentes publiques, de sa caisse de retraite et de ses économies personnelles.
Dans le cas du privilégié, la retraite, c’est la fête! Enfin, les beaux jours à l’année, la dolce vita et les voyages… Dans son cas, les rentes d’État seront minimes, car son généreux régime de retraite et ses énormes épargnes personnelles constitueront le gros de ses revenus.
Dernier conseil pour ce qui est de vos épargnes, REER et CELI: soyez patient si vous souhaitez profiter des marchés haussiers, car personne ne peut prédire l’avenir. C’est pourquoi il est stratégique d’investir de façon régulière.
Profitez des marchés en baisse et évitez d’acheter uniquement quand les nouvelles sont bonnes et que les prix sont en hausse, rappelle Desjardins sur son site internet.
Les rentes, un mythe à déboulonner
La capitalisation du Régime de rentes du Québec a fait couler beaucoup d’encre par le passé, certains affirmant que la caisse allait bientôt être vide, qu’il n’y aurait plus assez d’argent pour couvrir toutes les rentes des retraités. Il n’en est rien, assure le porte-parole de Retraite Québec, Frédéric Lizotte. «La dernière évaluation actuarielle, en date du 31 décembre 2018, a montré que le régime est en santé sur le plan financier.
Les entrées d’argent financent les sorties d’argent pour encore au moins 50 ans», a-t-il affirmé au cours d’un entretien téléphonique avec Métro, ajoutant qu’on était encore loin du moment où il faudra puiser dans la réserve pour couvrir les rentes payables à l’heure actuelle.