Sandro Grande, qui avait été choisi comme futur entraîneur du club-école du CF Montréal, s’est excusé auprès de Pauline Marois et de tous ceux qu’il aurait pu blesser pour les propos qu’il avait tenus à la suite de l’attentat du Métropolis. Il rencontrera le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, qui l’a contacté directement, ce dimanche.
Le joueur a envoyé une lettre à Pauline Marois afin de s’excuser personnellement. Il a reçu une réponse touchante de l’ex-première ministre du Québec. Il considère que le contenu des lettres est personnel et préfère ne pas les diffuser publiquement par respect.
Sandro Grande ne nie plus avoir publié un gazouillis disant que «la seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible» et prend la pleine responsabilité de ses paroles. Des propos «inacceptables», juge le joueur; une grosse erreur qui lui inspire une grande honte.
«Ces mots ne font pas partie de mes valeurs en tant que mari, fils et surtout père de deux merveilleux enfants», ajoute-t-il avec émotion. Sa famille aurait reçu beaucoup de haine et de menaces à la suite de sa nomination par le CF Montréal, ce qui aurait eu des répercussions sur la santé mentale de ses proches.
Très fier d’être québécois, il dit avoir eu une bonne discussion avec Paul St-Pierre Plamondon et avoir hâte de le rencontrer cette fin de semaine. Le chef du Parti québécois a quant à lui indiqué sur Twitter qu’il voyait une démarche de bonne foi de la part de Grande et qu’il reconnaissait la sincérité de celle-ci.