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Justin Trudeau rend hommage à Shimon Peres

Adrian Wyld / La Presse Canadienne Photo: Adrian Wyld
Lee Berthiaume, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — La classe politique canadienne a rendu hommage, mercredi, à l’ancien président et premier ministre israélien Shimon Peres, mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l’âge de 93 ans.

Le premier ministre Justin Trudeau, la chef intérimaire du Parti conservateur Rona Ambrose et le gouverneur général David Johnston ne sont que quelques-unes des personnalités qui ont souligné le dévouement inlassable de l’homme d’État israélien pour la paix au Moyen-Orient.

«Shimon Peres était par-dessus tout un homme de paix et un homme dévoué au bien-être de la population juive», a mentionné M. Trudeau.

«Au cours de sa longue et remarquable vie, M. Peres a grandement contribué à la fondation et à l’édification de l’État d’Israël. Il s’est voué à la promotion de la bonne entente entre son pays et ses voisins», a poursuivi M. Trudeau.

Shimon Peres avait remporté le prix Nobel de la paix en 1994 conjointement avec le premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le leader palestinien Yasser Arafat pour la signature des accords d’Oslo en 1993.

Il était l’un des personnages publics les plus admirés d’Israël et le dernier représentant encore en vie des «pères fondateurs» de l’État hébreu.

Justin Trudeau, qui assistera aux funérailles vendredi à Jérusalem, s’est rappelé d’avoir rendu visite à Shimon Peres lorsqu’il était président.

«Il me racontait tout plein d’histoires sur son amitié pour mon père et sur sa profonde affection pour les Canadiens», s’est-il souvenu.

Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, avait rencontré Shimon Peres en 1999.

«C’est un géant de l’histoire et il a acquis cette dimension en luttant toute sa vie pour la paix», a-t-il mentionné, ajoutant que le défunt avait un indéfectible amour pour sa patrie.

Dans une déclaration écrite, Rona Ambrose a fait valoir que «peu ont tant fait pour l’avancement d’Israël et du peuple juif que Shimon Peres», soulignant que les liens qui l’unissaient au Canada étaient «solides et durables».

«Israël est aujourd’hui un solide allié de l’Occident et de tous ceux qui chérissent la démocratie et le pluralisme. La force d’Israël est attribuable en grande partie à Shimon Peres et à sa défense de la paix, qui a également assuré que le pays qu’il aimait pouvait se protéger et protéger ses citoyens dans un monde turbulent.»

Shimon Peres était venu au Canada il y a quatre ans et avait salué la réputation du Canada qui «construisait des ponts et amenuisait les différences» sur la scène internationale.

«Le Canada est toujours positif, jamais indifférent, jamais neutre», avait-il fait remarquer.

Il avait également remercié le premier ministre de l’époque, Stephen Harper, d’avoir fait du pays un allié si fidèle d’Israël.

Le gouverneur général David Johnston, qui avait tenu un dîner d’État en l’honneur de Shimon Peres au cours de cette visite, s’est rappelé que l’ex-président était animé d’un profond amour pour Israël.

«Nous avons parfois l’honneur de rencontrer des individus remarquables qui enrichissent notre vie. Ils nous enseignent des leçons précieuses sur la compassion, l’équité et la générosité», peut-on lire dans une déclaration écrite de M. Johnston.

«Même s’il nous a quittés, j’espère que son héritage — en tant qu’ancien président et premier ministre d’Israël et récipiendaire du prix Nobel de la paix — nous incitera à œuvrer à la création d’un monde meilleur et plus pacifique», a-t-il mentionné.

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