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Meurtre de Julie Surprenant: des aveux presque obtenus

Deux co-détenus de Richard Bouillon, l’homme qui a toujours été considéré comme le suspect numéro un dans la disparition de Julie Surprenant, sont presque parvenus à obtenir des aveux de sa part.

Daniel Larchevêque, un agent des services correctionnels qui travaillait à la prison de Drummondville lorsque Richard Bouillon y a été emprisonné, a témoigné mardi matin dans le cadre de l’enquête publique du coroner sur la disparition et le meurtre probable de Julie Surprenant, survenu en novembre 1999.

Selon ce qu’a rapporté La Presse, M. Larchevêque a été témoin, en 2005 ou 2006, d’une conversation entre deux détenus et Richard Bouillon. À un certain moment, un des deux co-détenu de M. Bouillon se serait levé pour aller chercher une feuille de papier et un crayon. À son retour, Bouillon a quitté la table où les trois hommes étaient assis.

«On l’a manqué. Mon chum a été trop vite, aurait ensuite raconté l’un des deux hommes à M. Larchevêque. Il a voulu des aveux écrits. Ça fait chier.» Selon l’agent des services correctionnels, la conversation des trois co-détenus avait pour objet le meurtre de Julie Surprenant.

Richard Bouillon a quitté la prison de Drummondville en 2006, alors qu’il était en phase terminale du cancer. Il aurait fait des aveux à une de ses infirmières par la suite. Ces aveux n’ont été rendus publics qu’en 2011, l’infirmière estimant qu’elle était tenue de respecter le secret professionnel.

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