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Cette semaine, Métro craque pour: Mapplethorpe, Jon Rafman, les affiches du prix Polaris…

Cette semaine, on craque pour… Focus : Perfection Robert Mapplethorpe, l’expo de Jon Rafman, The Fundamentals of Caring, The Beginning of Life, The Knick saison 2, les affiches du prix Polaris et Narcos saison 2.

1. Focus : Perfection Robert Mapplethorpe
Il préférait être qualifié d’artiste plutôt que de photographe. On lui doit des portraits d’artistes, comme Patti Smith et Andy Warhol, des nus et des natures mortes d’où transpire une recherche d’esthétisme et d’érotisme. Il a provoqué des réflexions sur l’homosexualité et les relations interraciales à une époque où celles-ci étaient encore taboues. Cette première rétrospective d’envergure consacrée à l’œuvre de Robert Mapplethorpe (de ses débuts dans les années 1960 à son décès, en 1989) au Musée des Beaux-arts de Montréal, est conçue de fort belle manière, accompagnant la découverte des œuvres de musique judicieusement choisies et déployant sous nos yeux les différentes facettes, tout aussi fascinantes, du photographe. À noter que même les enfants sont bienvenus, puisque les œuvres à caractère plus explicitement sexuel sont présentées dans une aile séparée de l’exposition. (Jessica Émond-Ferrat)

2. L’expo de Jon Rafman
Une femme qui, par ennui, écrase des homards avec son pied, des photos d’individus barbouillés par leurs compagnons de débauche, mais aussi d’inoffensives publicités de lavabo. L’exposition de Jon Rafman, à la galerie l’Arsenal, dans Griffintown, jusqu’au 15 octobre, regroupe toutes ces perles du web dans un enchaînement absurde. Plus que de susciter le malaise, l’artiste visuel montréalais nous amène – littéralement dans des espaces confinés ainsi que par une expérience de réalité virtuelle – à nous questionner sur l’incongruité de notre quête effrénée de réussite à travers le web. (Émilie Bergeron)

3. The Fundamentals of Caring
Entre votre vendredi science-fiction (Strangers Things) et votre dimanche politique (House of Cards), on a déniché une comédie dramatique pour votre soirée du samedi. Autre production Netflix, The Fundamentals of Caring offre un bon moment ciné grâce à son trio d’acteurs et à ses personnages : Trevor (Craig Roberts), un jeune atteint d’une maladie dégénérative, Ben (Paul Rudd), un auteur devenu aide-soignant après un drame familial, et Dot (Selena Gomez), une jeune femme qui redémarre sa vie. Parsemé de scènes quotidiennes qui prennent une tournure cocasse – comme celles à la salle de bain –, le film ne réinvente pas le genre, mais propose un road-movie attachant. (Baptiste Barbe)

4. The Beginning of Life
«Un enfant vient toujours enrichir l’humanité», entend-on dans ce très beau documentaire brésilien, vrai tour du monde de la parentalité. Alors, que doit offrir l’humanité à ses nouveau-nés pour que ceux-ci grandissent heureux et sachent saisir la vie à pleines pognes? La question, simple, mérite d’être creusée. C’est exactement ce que propose The Beginning of Life. À voir, ne serait-ce que pour se rappeler les merveilles que nous sommes dès notre premier souffle. Disponible sur Netflix. (Sébastien Tanguay)

5. The Knick saison 2
Cette série de Cinemax, réalisée par Steven Soderbergh, aurait un avenir incertain. Comment? Après avoir vu la seconde saison de cette saga médicale se déroulant à New York au début du 20e siècle, et qui réussit à traiter avec fluidité de sujets aussi divers que les découvertes médicales de l’époque, le racisme, le sexisme et la dépendance, à travers des personnages pleins de défauts qu’on aime tout de même (le superbe Clive Owen en tête), on se dit que The Knick n’a pas la notoriété qu’elle mérite. Dépêchez-vous de la découvrir. Disponible en DVD. (Jessica Émond-Ferrat)

6. Les affiches du prix Polaris
En plus de mettre en lumière des musiciens canadiens, le prix Polaris permet chaque année à des artistes visuels de briller. Les 10 albums en nomination pour le prix, qui sera remis le 19 septembre, inspirent chacun un artiste différent qui crée spécifiquement pour l’opus une affiche qui sera sérigraphiée et produite en édition limitée. Les résultats donnent souvent envie de toutes se les procurer… Pour ce faire, il faut se rendre au polarismusicprize.ca/store. (Jessica Émond-Ferrat)

Narcos

7. Narcos saison 2
(Attention, il y a de petits divulgacheurs dans le texte) Après avoir abordé l’ascension et le règne de Pablo Escobar dans la première saison, Narcos se concentre sur la traque et la chute du roi de la poudre dans sa seconde saison. Même si l’univers dans lequel le téléspectateur évolue est moins glamour – fini l’opulence, bienvenue appartement crade et bazou – il est tout aussi intéressant qu’au cours des 10 premiers épisodes.Wagner Moura est encore sublime, cette fois dans la peau d’un Escobar diminué, le dos accolé au mur et plus dangereux que jamais. Bonne nouvelle, en plus, Netflix a confirmé que la série aura deux saisons supplémentaires. Disponible sur Netflix. (Mathieu Horth-Gagné)

On se désole pour…

Les concepts de films qui se répètent
Vous vous souvenez, après la sortie de Fight Club, quand tous les films avaient soudainement une «fin-surprise» impliquant une double personnalité? Ou encore quand la saga Hunger Games a lancé la mode des dystopies pour ados ou Twilight, celle des vampires? En sortant du film Morgan, on avait la distincte impression que le réalisateur Luke Scott avait vu l’excellent Ex Machina et décidé d’en faire une version avec plus de budget… mais beaucoup moins d’imagination. Résultat : des péripéties et une fin qu’on voit tous venir dans les cinq premières minutes du film. (Jessica Émond-Ferrat)

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