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La nouvelle vedette de la Terre du Milieu

Une scène du film «Le hobbit» Photo: Warner Bros
Marilyne Leterte - Métro France

Connu des sérivores fans de The Office et de Sherlock, l’acteur britannique Martin Freeman a décroché le gros lot avec le rôle-titre de The Hobbit : An Unexpected Journey. Rencontre à Londres avec le héros de la nouvelle trilogie de Peter Jackson.

Peter Jackson dit vous avoir choisi pour votre ressemblance avec les Hobbits. Flatteur?
C’est parce que j’ai de grands pieds poilus! Plus sérieusement, ce qui me rapproche le plus de Bilbo, c’est que j’ai moi aussi quitté ma maison pendant des mois pour partir à l’aventure en Nouvelle- Zélande. Mais le vrai Hobbit de l’équipe, c’est Peter, le seul qui vit dans un trou, les pieds dans la verdure, entouré de moutons.

Connaissiez-vous bien l’œuvre de Tolkien avant ce film?
Non, je suis un mauvais élève : je n’ai jamais lu Le Seigneur des anneaux et je n’ai lu Bilbo le Hobbit que lorsque j’ai eu le rôle. Parce que j’étais obligé, comme un gamin à qui on donne un devoir d’école.

Vous êtes-vous inspiré du Hobbit créé par Elijah Wood pour jouer le vôtre?

Évidemment ! J’aurais d’ailleurs adoré jouer Frodo dans la première trilogie. Certains jours, durant le tournage, le côté obscur de Frodo, son sérieux, son silence me faisaient envie. J’ai adoré Bilbo mais, comme c’est une pile électrique, j’avais peu de moments de répit.

Vous allez devenir un héros pour le jeune public. Qui était le vôtre lorsque vous étiez enfant?
Hum… Jésus. J’avais cinq ans et j’étais fasciné par une série télé hyper kitsch qui s’appelait Jésus de Nazareth. Plus tard, j’ai reporté mon admiration sur des musiciens moins «catholiques» : Bob Marley, Marvin Gaye, Stevie Wonder…

Qui dit blockbuster dit notoriété. Prêt pour une vie de star?
Mais je suis déjà une star… dans mon quartier! Franchement, j’aime ma petite vie tranquille et je n’ai pas envie que les choses changent. En revanche, si la célébrité m’offre un éventail de rôles plus large, je ne dis pas non. J’ai un ego, après tout : je n’ai pas choisi d’être acteur par hasard.

Si Hollywood vous faisait les yeux doux, envisageriez d’arrêter Sherlock? 

Pas pour l’instant. Aujourd’hui, de nombreuses séries proposent de meilleurs scénarios que bien des films : pourquoi m’en priverais-je ? Je suis aussi impatient de tourner la nouvelle saison de Sherlock en mars que de reprendre le costume de Bilbo pour le troisième volet de la trilogie. Télé, ciné, théâtre, c’est du pareil au même.

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