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Ricky Martin: au-delà des langues

SYDNEY, AUSTRALIA - JULY 29: Ricky Martin poses during the Voice Live Finals Show Launch on July 29, 2015 in Sydney, Australia. (Photo by Brendon Thorne/Getty Images) Photo: Getty Images

En entrevue avec Métro, le chanteur portoricain Ricky Martin parle de son dernier album, A Quien Quiera Escuchar, dont il présentera les pièces au Centre Bell demain dans le cadre de sa tournée One World.

Vous chantez habituellement en anglais et en espagnol, mais la chanson Adios, de votre dernier album, comprend aussi des paroles en français. Cela a-t-il été difficile d’apprivoiser une nouvelle langue?
Ce qui est important, c’est de briser les frontières. La langue n’a pas d’importance : ce qui l’est, c’est d’unir les cultures. J’ai plusieurs amis en France et je leur ai demandé comment ils croyaient que le public répondrait s’il m’entendait chanter en français, et ils m’ont dit : «Tu dois le faire!» Nous l’avons fait, et la réaction a été très positive.

Pourquoi avoir appelé cette chanson Adios? Qu’est-ce que ça veut dire pour Ricky Martin?
Ça veut dire beaucoup… C’est plus qu’un simple acte de rébellion, ou, disons, un «au revoir». Je l’ai travaillée avec Yotuel et Rayito [Yotuel Romero et Antonio Rayo], et j’aime beaucoup la fusion musicale des rythmes séduisants des Balkans et des Caraïbes. Et le titre représente simplement ce que c’est que d’ouvrir et de fermer des cycles. L’année dernière a été très intense, pleine de changements personnels et professionnels. J’ai dit «au revoir» plusieurs fois durant cette période. Parfois, ça peut être très sain; ça ouvre la porte à une nouvelle énergie, et c’est sans doute pourquoi la réaction du public a été si merveilleuse.

Comment décidez-vous de la direction que prendra un nouvel album?
J’ai toujours les oreilles et les yeux grand ouverts et je suis attentif à ce que le public demande. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, il y a une communication directe avec le public, et je travaille fort sur Twitter et Facebook. Je demande constamment aux gens de me dire ce dont ils ont besoin, ce qu’ils aiment, puis on fait des calculs, on ajoute des trucs, on en enlève d’autres, et on obtient ces chansons. Mais honnêtement, pour cet album, je dois remercier Yotuel et Rayito, qui sont de bons amis et qui ont apporté au côté artistique et à la production. Il y a aussi Julio Reyes, qui est un fantastique producteur : un enseignant qui a mis un peu de son âme dans cette production. Et chaque fois que j’écoute l’album, je n’ai pas le choix que d’être reconnaissant de travailler avec des gens comme eux, qui croient en la musique et n’ont peur de rien.

Ricky Martin sera au Centre Bell demain, à 20 h.


Art Ricky Martin CD_C100A Quien Quiera Escuchar

Ricky Martin parle de quelques-unes des chansons de A Quien Quiera Escuchar, dont il dit: «C’est un album très diversifié, où je propose la fusion des cultures comme je l’ai toujours fait dans ma carrière. Il est aussi très romantique – il y a des ballades, mais aussi des sons latins.»
•    Isla Bella: «J’oserais dire que c’est ma préférée. Celle pour laquelle je me suis inspiré des rythmes Plena, des rythmes africains typiques qui ont marqué tous les Portoricains.   Et à partir de là, j’ai voulu créer un son nouveau, moderne.»
•    Náufrago: «Pour moi, cette chanson représente un beau coucher de soleil, avec un mimosa, entouré d’amis.»
•    Mátame Otra Vez: «C’est une chanson sur laquelle faire des bébés.» [Rires]

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