Soutenez

Tom Gilbert seul absent à la rentrée du CH

BROSSARD, Qc – Tom Gilbert a été le seul qui a brillé par son absence à l’occasion de la journée de la rentrée chez le Canadien, jeudi. On a fait savoir que le vétéran défenseur est affaibli par un virus.

Max Pacioretty était l’autre des 36 vétérans, chez les 58 joueurs participants au camp du Tricolore, qui n’a pas eu à subir une batterie de tests physiques et médicaux. Les joueurs présents se sont soumis à des sessions de photos et de vidéos promotionnelles.

Pour le Québécois Torrey Mitchell, cette première journée pouvait difficilement mieux se dérouler.

«Je m’accorde la note de A+», a-t-il indiqué aux journalistes qui lui ont demandé s’il estimait avoir eu de bons tests.

Mitchell et les autres ont hâte d’amorcer le travail sérieux sur la glace dès vendredi. Il y aura trois matchs intra-groupe en autant de journées, incluant une rencontre Rouges-Blancs au Centre Bell dimanche, avant le début du calendrier préparatoire mardi à Montréal.

On verra si Charles Hudon sera en mesure d’être de la partie, lui qui a quitté la séance d’entraînement des recrues mercredi en raison d’une blessure au bas du corps.

Barberio fébrile

Ce début de camp revêtira un cachet très particulier pour le défenseur québécois Mark Barberio.

Il a accepté avec empressement l’offre contractuelle d’une saison à deux paliers de salaire que le Canadien lui a présentée à l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

«Quand mon conseiller a porté l’offre du Canadien à mon attention, je lui ai dit de cesser de chercher. J’étais très emballé. Ça n’arrive pas souvent qu’un joueur puisse porter les couleurs de l’équipe de son enfance. Tous les membres de ma famille sont des partisans du Canadien.»

Barberio, âgé de 25 ans, luttera vraisemblablement pour l’obtention du poste de septième défenseur de l’équipe en compagnie de Jarred Tinordi et de Greg Pateryn.

Ce qui joue en sa faveur, c’est son bagage de 103 matchs dans la LNH dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay.

«Je n’estime pas commencer le camp avec une longueur d’avance à cause de ça, a répondu Barberio. C’est du passé. C’est le rendement de chacun au cours des prochaines semaines qui va faire foi de tout.»

L’athlète natif de Kirkland, dans l’Ouest de l’Île, dit qu’il va s’appliquer à préconiser son style.

«Je vais jouer à l’intérieur de mes limites et utiliser mes atouts qui sont la rapidité et une bonne relance en défense, tout en ajoutant un peu d’attaque. Je vais tout donner.»

Barberio touchera un salaire de 600 000 $US s’il évolue dans la LNH et de 325 000 $ s’il est retourné dans la Ligue américaine, à Terre-Neuve.

Pour ce qui est de Mitchell, natif de Greenfield Park, sur la Rive-Sud, il est bien au fait de la situation de surplus de joueurs de centre. Mais, en vétéran qui en a vu d’autres, il a mentionné ne pas se triturer les méninges avec ça et a confié avoir comme philosophie d’aborder les journées une à la fois.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.