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Des locataires vivent l’enfer

Photo: Audrey Gauthier/TC Media

Devant les augmentations de loyer, des tarifs d’électricité et de garderie, les locataires hochelagais doivent se serrer de plus en plus la ceinture. Une situation qui n’est plus vivable pour de nombreux résidents.

Gaétan Lemay a vécu l’enfer de 1996 à 2012. Des problèmes d’électricité, des infiltrations d’eau, des punaises de lits et des insectes ne sont que quelques-uns des désagréments avec lesquels il a dû vivre.

«Je devais installer une toile de plastique au dessus de ma toilette et de mon bain pour que l’eau du toit ne me coule pas sur la tête. Mes voisins étaient aussi très désagréables. J’entendais tout à travers mes murs», raconte-t-il.

Pour Dina Mignacca, la situation n’est plus supportable. Cette mère monoparentale de quatre enfants doit payer 470$ de loyer par mois avec un revenu mensuel de 740$.

«Je dois aussi payer l’électricité, les vêtements et la nourriture. Je fais mon épicerie au magasin du dollar. Je me nourris principalement de pâte et de ramen, car ça ne coûte pas cher. Je peux me payer un peu de luxe, quand les légumes sont à rabais au marché Maisonneuve», souligne Mme Mignacca.

Devant les augmentations constantes de son loyer, l’Hochelagaise a peur d’être évincée de son logement.

«Je me suis déjà retrouvée à la rue par le passé. Je ne veux pas y retourner. Je n’ai pas l’impression de vivre. Je ne fais que survivre. Je suis tanné de ne pouvoir faire que du lèche-vitrine. Je mérite mieux que ça», fait-elle valoir.

Fêter Noël
La période des Fêtes devient difficile pour les familles à faible revenu, notamment celle de Mme Mignacca.

«J’ai demandé un panier de Noël pour avoir un bon souper des fêtes. Pour les cadeaux, je vais au Village des valeurs. Je fais ce que je peux», indique-t-elle.

Voyant sa mère se démener pour s’occuper de sa famille, sa fille a laissé savoir que maintenant, c’était au tour de ses enfants de la gâter.

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