Musique de films et clarinette
M. Aldrich parle de M. Leclerc comme d’une sommité dans le domaine de la musique de film. Une heure avant le concert, soit à 19 h, M. Leclerc sera appelé à livrer ses impressions. Il dirigera ensuite, à 20 h, « Cinéma symphonique ».
« Il a passé six ans à Los Angeles en dirigeant l’orchestre de Paramount Pictures, qui est le grand orchestre qui fait toutes les bandes sonores, dit M. Aldrich. Simon [Leclerc] a dirigé la musique pour Star Trek. Donc, il a beaucoup d’expérience en studio. »
Cette expérience lui permettra de diriger parmi les grands classiques du répertoire de musique de film. Le programme de la soirée inclut la « Fanfare Fox », d’Alfred Newman, la « Suite Psychose » (Psychose), de Bernard Herrmann, « Les aventures de Robin des Bois », d’Erich Wolfgang Korngold, « La guerre des étoiles », de John Williams, et « La planète des singes », de Jerry Goldsmith.
Il a également beaucoup d’expérience en composition musicale, ajoute le clarinettiste. « Aussi, c’est un arrangeur sans pareil. Il a fait la musique pour Starmania et c’est un gars qui fait aussi beaucoup de studio.
« C’est la personne idéale pour diriger ces concerts et c’est la personne idéale pour faire une entrevue. »
M. Aldrich estime que la musique de film qui sera présentée se joue très bien sans image. « C’est pas de la musique en background comme dans les films ordinaires ou dans les émissions à la télévision », fait-il remarquer, comme on peut en entendre, par exemple, lors des poursuites en voitures.
« C’est vraiment la musique de film écrite par de vrais compositeurs. Ça parle beaucoup aux gens. C’est vraiment dans nos gènes quand on grandit avec cette musique. »
Information : 514 872-9814.
Jouer pour l’OM
Simon Aldrich travaille pour l’OM depuis près d’une vingtaine d’années. Après un doctorat en interprétation musicale, volet clarinette, à l’Université Yale (Connecticut), il a obtenu ce poste à Montréal. Le clarinettiste solo donne aussi des cours à l’Université McGill en plus de prendre part à l’orchestre de chambre Nouvel Ensemble Moderne, ce qui l’a amené à jouer dans plusieurs pays. L’OM, contrairement à l’Orchestre symphonique de Montréal, n’offre pas un emploi rémunéré stable. En ce sens, les musiciens sont embauchés comme « pigistes ». M. Aldrich se considère tout de même comme chanceux, lui qui connait des musiciens qui ont parfois dû passer 60 auditions avant d’obtenir une place dans un orchestre. « Ça prend une certaine personnalité et de la persévérance », conçoit-il.