Le projet d’embellissement de la rue Jean-Talon Est sur la bonne voie
Sarah Laou - TC Media
La société de Développement Commercial (SDC) réitère sa volonté de se rapprocher de la Chambre de commerce de Saint-Léonard pour son projet de revitalisation de la rue Jean-Talon Est.
Lors d’un 5 à 7 organisé hier soir par l’association au restaurant Takashi de la rue Jean-Talon, Sylvain Tardif, directeur général de la SDC, en présence de nombreux commerçants, de professionnels et d’élus , a évoqué sa volonté d’engager un partenariat avec la Chambre de commerce de Saint-Léonard. Un tel accord permettrait notamment d’impliquer les investisseurs privés, membres de la Chambre de commerce, dans le projet d’embellissement des infrastructures de la rue.
Nancy Forlini et Giulio Lapolla, vices présidents de la Chambre de commerce de Saint-Léonard, étaient d’ailleurs présents pour apporter leur soutien au projet. Les actions restent cependant à définir.
La principale artère commerciale de Saint-Léonard, qui devrait être rénovée grâce à un investissement de la Ville de Montréal au printemps 2017, a également besoin « d’améliorer son visuel » soutient Sylvain Tardif.
Avec près de 75 000 résidents et 35 000 familles dans l’arrondissement, Jean-Talon Est possède un potentiel « sous-estimé et sous-exploité » comme l’ont rappelé les membres de la SDC lors de leur présentation. Selon eux, la rue est un acteur majeur du développement culturel et socioéconomique de l’arrondissement.
« Nous avons besoin de gens d’affaires qui s’impliquent dans le projet. La participation du secteur privé est importante, et c’est pourquoi nous nous félicitons du soutien de la Chambre de Commerce. Il faut investir dans les commerces et les nouvelles technologies afin que les gens puissent venir dépenser leur argent ici », a déclaré Luis Ruivo, vice-président de la SDC Jean-Talon et président de NxAMG.
La SDC, qui rassemble près de 270 commerçants et professionnels de la rue Jean-talon Est, souhaite également dynamiser le quartier par des actions culturelles et participatives.
« Les gens n’attendent plus que ça de revenir sur Jean-Talon » a finalement conclu Sylvain Tardif.
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