Soutenez

Tu parles trop!

Photo: Métro

Nous sommes tous pourvus de deux oreilles et d’une bouche. Malheureusement, bien des gens n’utilisent pas ces organes dans les bonnes proportions. Vous connaissez ce genre de personnes : elles posent une question, puis prennent 10 minutes pour expliquer pourquoi elles l’ont posée… Il y a aussi celles qui répondent à une simple question en racontant toute l’histoire de leur famille… et celles qui vous envoient un courriel, puis vous appellent tout de suite après pour vous raconter en détail ce qu’elles viennent de vous écrire. Ce sont peut-être de bonnes et gentilles personnes qui méritent d’être heureuses et d’avoir de la compagnie, mais elles vous donnent envie de prendre vos jambes à votre cou!

À l’autre extrémité du spectre, on trouve les gens qui répondent par monosyllabes et qui expriment rarement leur opinion sur quoi que ce soit. Mais ce sont ceux qui parlent trop que nous tentons d’éviter. Ce qui est triste, c’est que ces gens sont souvent inconscients de l’effet qu’ils ont sur les autres. La plupart des membres de leur entourage restent polis et ne leur disent rien de déplaisant, se trouvant une excuse pour partir et s’assurant qu’ils seront «occupés» la prochaine fois que le bavard les abordera.

Quelques indices simples

Étant donné que vos amis et vos relations seront réticents à vous le dire, voici quelques façons simples de savoir si vous faites partie de ceux qui parlent trop. D’abord, demandez-vous si votre interlocuteur parle autant que vous. Dans notre souci de donner des détails, nous oublions parfois cette simple règle du 50-50.

Autre indice : votre interlocuteur ne vous pose pas de questions et ne vous donne pas son opinion. Lorsque les gens s’intéressent à une conversation, ils posent des questions, parce qu’ils veulent en apprendre davantage. Et ils émettent leur propre opinion. Le fait que la personne donne son avis signifie qu’elle s’est engagée dans la conversation et qu’elle veut la poursuivre. Lorsque votre interlocuteur ne fait rien de tout cela, vous feriez mieux de couper court à la conversation.

Bien sûr, il y a toujours des indices plus évidents. Si votre interlocuteur est affaissé sur sa chaise et qu’il ronfle, il y a de fortes chances que vous parliez trop…

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.