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L’Impact ne doit pas se laisser distraire

Photo: The Canadian Press

Alors que toute notre attention était portée vers l’Impact et ses succès, à part peut-être pour quelques diversions comme la signature du contrat de Jeff Petry ou la diffusion des photos du voyage de Carey Price en Italie, voilà que nous apprenions que le monde du soccer est corrompu jusqu’à la moelle.

Et alors?
Évidemment, on s’en doutait un peu. La culture de la fraude au foot s’étend jusque sur les terrains, où il arrive trop souvent qu’un joueur qui s’est enfargé dans les fleurs du tapis-gazon prétende s’être fracturé le tibia afin que son adversaire obtienne un carton jaune ou rouge. Cependant, on ne pensait pas que la FIFA était si gangrénée. En fait, la FIFA, à part être un jeu de PlayStation, on ne savait pas trop c’était quoi.

Mais, on s’en fout. On a réélu le PLQ malgré toutes les accusations de corruption qui pesaient sur ce parti, on ne va toujours bien pas commencer à bouder le soccer parce que les dirigeants de la FIFA sont un peu louches. Jean Perron l’a déjà dit: il ne faut jamais mélanger sport et politique. Ça doit être vrai.

C’est pourquoi tout ça ne changera rien au fait que l’Impact, à part pour le match contre le Chicago qui n’était pas beau à voir (selon des sources qui l’ont vu), montre de belles choses.

«Ils ne sont pas passés par le dos de la cuillère.» – Jeremy Filosa

Une belle équipe
McInerney a tous les atouts d’un joueur flamboyant, incluant la coupe de cheveux. Nacho Piatti n’en finit plus de nous époustoufler avec son jeu de pied. Le gardien Evan Bush a quant à lui trouvé le juste équilibre entre chialer contre ses défenseurs et faire des arrêts miraculeux. On aime ça.

Ne reste plus qu’à donner un peu plus de temps de glace à Patrice Bernier et on aura presque complètement oublié la corruption (et le hockey).

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