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Et que ça saute!: une saison sous le signe de la cuisine

Photo: Collaboration spéciale

Après une première saison assez populaire, l’émission Et que ça saute! revient cet automne sur les ondes de V.

À en croire les chefs Giovan­ni Apollo et Martin Juneau, juges pour une deuxième année à l’émission Et que ça saute!, le suspense durera jusqu’à la fin de la compétition, et les épreuves seront enlevantes. Pour cette seconde saison, l’équipe de production a tablé sur les faiblesses de la première saison pour améliorer l’émission, tout en conservant l’équipe.

«La nouvelle équipe de production avait une idée très claire [de ce qu’elle voulait] et la saison va être visuellement plus éclatée, raconte Martin Juneau, chef du Pastaga vins natures et restaurant. Ça va être plus intéressant au niveau du contenu culinaire, ça va être différent et, j’espère, meilleur.»

Pour améliorer le contenu culinaire, la production a mis les deux chefs à contribution. C’est Giovanni Apollo lui-même, épaulé par son acolyte, qui a imaginé et écrit toutes les épreuves. «La première chose que je voulais, c’est d’avoir des épreuves qui collent vraiment à la réalité tout en étant en studio, explique M. Apollo, qui cumule plus de 25 ans d’expérience derrière les fourneaux. Je me suis basé sur tous les concours que j’ai faits tout au long de ma carrière, en essayant de me rappeler ce qui me stressais, qu’est-ce qui me faisait tripper. Et l’épreuve finale, je vous garantis que ça ne s’est pas fait dans le monde avant.»

Et les chefs ne semblent pas avoir été tendres envers les 12 candidats qui s’affronteront cet automne. Ils doivent s’attendre à ce que ce soit difficile et à être là pour cuisiner, pas pour faire de la télé, rappelle les deux juges.

«Je me suis dit : arrêtons de les materner, faisons-leur confiance, dit-il. Et à la lumière de ce que j’ai vu l’année dernière, je leur ai fait confiance et j’ai eu raison.» «Les candidats vont devoir avoir des connaissances de base, faire des trucs sans recette, y aller au feeling. Pour se démarquer, il faut être capable de cuisiner au feeling», ajoute le chef Juneau.

Les candidats devront aussi avoir du sang-froid puisque, contrairement à l’an dernier, ils devront cuisiner dans des situations extrêmes et inhabituelles. «On sort beaucoup plus [du studio] que la saison dernière, confie M. Apollo. Ça déstabilise beaucoup les concurrents, parce qu’on les a amenés dans des endroits très hétéroclites et dans des environnements très différents d’une cuisine normale.»

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Toutefois, bien que les épreuves soient construites pour des cuisiniers professionnels et que le niveau soit très élevé, il n’en reste pas moins que ce sont 12 cuistots amateurs qui s’affaireront derrière les fourneaux d’Et que ça saute! Aucun des candidats ne sera embauché au Pastaga ou chez Apollo, nous disent les chefs. «Ça reste des amateurs, mais ils sont extrêmement foodies», selon Giovanni Apollo.

Malgré ces quelques différences, les fans de l’émission ne seront quand même pas perdus. Mahée Paiement demeure à l’animation et elle sera encore entourée des deux réputés chefs. Giovanni dans le rôle du méchant juge et Martin dans celui du juge gentil. «Je n’ai pas été éduqué dans la complaisance, avertit le “méchant” chef Apollo. Le jour où les concurrents ne font pas leur travail, c’est dehors et c’est terminé.»

«Je pense que Giovanni est encore plus méchant cette année, parce qu’il a compris que s’il se laissait aller, il allait s’attacher aux concurrents, dit Martin Juneau. Il met donc une très grande distance. Moi aussi j’ai compris l’importance de mettre une distance et, même dans mon rôle de gentil, je suis plus froid.»

Voilà une deuxième saison qui ne s’annonce pas de tout repos pour les cuistots amateurs d’Et que ça saute!

Et que ça saute!
Les lundis, à 21 h
Dès le 10 septembre
Sur les ondes de V

Les 24 candidats
Ce sont 24 candidats qui feront face aux chefs juges de la seconde édition de l’émission Et que ça saute! Présentation des 24 cuistots amateurs qui seront présents lors du premier épisode.

• Simon Côté. 29 ans. Consultant. Québec
• Francis Laplante. 32 ans. Chargé de projet-conseiller stratégique chez Ixmédia. Québec
• Pierre-Luc Cullen. 25 ans. Sommelier. Saint-Étienne de Lauzon
• Marie-Pier Delagrave. 25 ans. Enseignante. Montmagny
• Véronique Fortin. 33 ans. Conseillère en politique pour le ministère de la Défense nationale. Gatineau
• Marcel Laprise. 48 ans. Infirmier Centre jeunesse Chaudière-Appalaches. Saint-Rédempteur
• Benoit Lévesque. 49 ans. Directeur général. Sainte-Marthe-sur-le-Lac
• Mathieu Paris. 28 ans. Courtier en immobilier. Belœil
• Martin Pouliot. 25 ans. Directeur et propriétaire de résidences pour personnes âgées. L’Ange-Gardien
• Élisabeth Seigneur. 30 ans. Directrice des comptes en publicité. Montréal
• Danielle St-Aubin. 34 ans.Enseignante en adaptation scolaire au primaire. L’Épiphanie
• Pierre Vesperini. 44 ans. Directeur de compte majeur. Montréal
• Caroline Langevin. 43 ans. Maître d’hôtel à L’Agence Sacrée Soirée. Possède un ASP en sommellerie. Montréal
• David Côté. 28 ans. Comptable. Montréal
• Alex Breault. 31 ans. Serveur au Restaurant Grigio. Victoriaville
• Hélène Gaudreault. 39 ans. Conseillère en ressources humaines au gouvernement fédéral. Cantley
• Luce Daigneault. 34 ans. Agente de bord chez Air Canada. Enseignante au collégial au Cégep André-Grasset. Chambly
• Vanessa Lapierre Gervais. 23 ans. Étudiante en 2e année du bac en études littéraires à l’UQAM. Montréal
• Alexandre Beaudoin-Gamache. 26 ans. Directeur des ventes internationales pour Sher-Wood Hockey. Sherbrooke
• Sarah Desamours. 25 ans. Spécialiste hypothécaire à la CIBC. Brossard
• Valérie Martin. 32 ans. Ressources humaines. Montréal
• Nicole Murphy. 55 ans. Commis-comptable. Boucherville
• Janick St-Georges. 37 ans. Graphiste. Gatineau
• Stéphanie Tremblay. 39 ans. Technicienne en diététique. Québec

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