À table

Une vraie bonne poutine chez Poutineville

Vincent Fortier - Métro

7 mars 2012 à 5h11 3 minutes de lecture

Poutineville remplit son mandat principal : offrir de la bonne poutine! Après quelques mois sur Beaubien, Poutineville a ouvert dernièrement une deuxième succursale sur Ontario Est (coin Panet).

Bonne idée de se rapprocher des bars. Cette adresse permettra d’ailleurs aux Montréalais de se sustenter jusqu’à 5 h du matin après les sorties du vendredi et du samedi.

Ce deuxième Poutineville propose une ambiance différente. D’accord, un service de bar complet est offert. Génial pour ceux que ça intéresse, mais personnellement, on n’a pas vraiment envie de s’enfiler un martini avant de dévorer notre poutine. Si on voulait intégrer un concept plus élaboré, pourquoi ne pas proposer un accord poutine-bière par exemple, avec des bières de microbrasseries?

En arrivant au Poutineville, donc, vers 19 h, l’endroit est déjà bien animé. Un peu bizarre, l’entrée est en plein milieu du resto, ce qui fait qu’on doit nécessairement contourner quelques tables pour prendre place. À l’intérieur, tous les murs sont rouges comme le logo, et les écrans géants projettent un match de boxe. Bon signe : avant même que la serveuse ne vienne nous voir, au moins quatre couples de personnes ont également franchi les portes, dont un duo de policiers en service. Si même la police raffole de Poutineville, on se sent en sécurité!

Le menu propose plusieurs poutines réinventées et il est également possible de créer son propre gueuleton en ajoutant les ingrédients de son choix.

On se laisse tenter par les cornichons frits en entrée qui, disons-le, nous intriguent. Bien craquants, ils sont servis avec une petite sauce épicée. On aime. On accompagne le tout d’une bière, on laisse les martinis aux autres…

Pour profiter de l’expérience, on opte pour la spécialité de la maison, la Poutineville, composée de patates écrasés (des patates grelots cuites, écrasées, puis frites), de sauce au vin rouge, de fromage en grains, de mozzarella et de bœuf braisé. Le tout est très satisfaisant. La sauce goûte vraiment le vin rouge et l’ajout de bœuf braisé au classique québécois est réussi.

Pour montrer qu’on a de la sauce brune qui coule dans nos veines, on s’exerce aussi à créer notre propre chef-d’œuvre. Aux patates écrasées, on ajoute du cheddar et du suisse, de la sauce poutine classique, des oignons, des champignons et, un must, des saucisses à hot-dog. Ce deuxième plat est tout aussi excellent.

Bref, on n’ira pas au Poutineville pour son ambiance d’enfer, ni pour les martinis. Mais on fera certainement un détour dès qu’on aura une rage de poutine!

En résumé

L’occasion. Pas seulement à la sortie des bars le week-end, mais dès qu’on aura envie d’une bonne poutine.

L’ambiance et le décor. Très convenu. L’endroit ne remplit pas vraiment les promesses d’offrir un cadre différent pour déguster sa poutine.

Les prix. Très raisonnable. La poutine que nous avons créée était 10,50 $ (tout dépend des ingrédients que vous choisissez) et la Poutineville coûte 12 $.