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Diablos Smoke House: Le sud-est dans l’assiette

Photo: Yves Provencher/Métro

La cuisine du sud-est des États-Unis s’ajoute à la rue Saint-Denis. D’emblée, quand on pousse les portes battantes style saloon du Diablos Smoke House, on entame un voyage dans le temps. La musique blues et country, les deux gars accoudés au bar, la serveuse rockabilly, la vieille roue de diligence qui fait office de lustre, les rideaux de velours rouge, le colt et les petits détails accrochés sur les murs en vieilles planches de bois apportent un côté rustique à l’endroit.

En arrivant, malgré notre réservation, personne ne nous accueille. Nous choisissons donc notre table à l’intérieur – malgré la grande terrasse accueillante –, pour être au cœur de l’ambiance. Comme la carte des cocktails est inspirante, on se laisse tenter par un Snow Globe (à base de rhum et de jus de coco). Assis à proximité du bar, on attend le menu en sirotant notre boisson rafraîchissante, bien qu’un peu forte en alcool, tout en appréciant l’ambiance conviviale qui règne.

Les mets concoctés par le chef Joe Henry, originaire de Savannah, en Géorgie, sont inspirés des recettes familiales de préparation des viandes fumées. Sur la carte, pour chaque viande, on peut lire qu’elles ont été fumées pendant des longues heures, parfois une journée. On l’aura compris, le menu est essentiellement à base de viande. Nous choisissons la côte de bœuf, et comme nous avons le choix de deux accompagnements, nous optons pour la salade de chou et le duo de frites de pomme de terre et de patate douce. En attendant notre plat, on déguste des Hushpuppies, de petites boulettes de maïs frites. Leur taille est parfaite pour une mise en bouche et surtout, elles ne sont pas grasses.

La côte de bœuf est tendre et filandreuse à souhait, elle fond dans la bouche. On a cherché, à chaque bouchée, les épices qui donnent ce goût si particulier du sud : en vain. Petit bémol : on aurait plus apprécié notre viande si elle n’avait pas eu une croûte carbonisée. En revanche, le duo de frites est une réussite; croustillantes et goûteuses, on prend un malin plaisir à les tremper dans la délicieuse sauce barbecue.

Notre acolyte a, pour sa part, opté pour le hamburger. La généreuse boulette faite d’un trio de viandes de bœuf, de veau et de porc est assaisonnée à la façon smoked house et est accompagnée de salade, de tomates et d’un pain aux herbes. La formule est simple, mais efficace.

Même si les plats étaient plus que copieux, on s’était réservé une petite place pour se sucrer le bec. La tarte aux pacanes, le seul dessert au menu, est un brin trop sucrée, mais onctueuse à souhait. Idéale pour finir ce repas gargantuesque.

Dans l’ensemble, on sent que le restaurant est ouvert depuis peu et qu’il reste de petites choses à améliorer, mais on est confiant quant à son évolution.

Lecteurs carnivores, ce lieu est pour vous!

En résumé

  • L’occasion. Souper entre amis.
  • L’ambiance et le décor. Décor de saloon et musique rockabilly, l’ambiance ne peut-être que conviviale.
  • Les prix. Les entrées entre 5 et 6 $ et les plats entre 13 et 28 $.
  • Nous avons aimé. L’ambiance, la déco, les hushpuppies, la sauce barbecue et le duo de frites croustillantes.
  • Nous avons moins aimé. La croûte carbonisée sur le bœuf.

Diablos Smoke House
1693-A, rue Saint-Denis
514 283-4666

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