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Une nouvelle génération d’épiciers

Suivant les traces de son père, de son oncle et de son grand-père, c’est tout naturellement que Francis Duchemin s’est dirigé vers le métier d’épicier. À 22 ans, il est fier de poursuivre la tradition familiale et embrasse avec enthousiasme les défis de son époque.

Malgré son jeune âge, Francis Duchemin possède déjà une vaste expérience dans le domaine de l’alimentation. «J’ai commencé à travailler dans l’épicerie de mon père et de mon oncle à 14 ans, se souvient-il. Comme tout le monde, j’ai commencé au bas de l’échelle. J’ai été emballeur, commis d’épicerie et j’ai fait tous les départements.»

Aujourd’hui, il est directeur adjoint du nouveau IGA familial Duchemin, qui a ouvert ses portes le printemps dernier à Bois-Franc, dans Saint-Laurent.

«C’est un des premiers magasins verts. Nous sommes d’ailleurs sur le point d’obtenir la certification LEED argent», se réjouit le jeune homme.

Soucieux de l’environnement, Francis Duchemin souhaitait participer à un projet d’entreprise écologiquement responsable. Rien n’a donc été laissé au hasard dans la conception de cette épicerie verte, construite à partir de matériaux recyclés. Dans le stationnement, des bornes sont même prêtes à accueillir des voitures électriques.

«L’aspect écologique m’a toujours intéressé, dit-il. À la base, une épicerie est un endroit où on consomme beaucoup. Il y a des pertes dans tous les départements, c’est inévitable. Ici, on cherche des façons d’améliorer nos pratiques, entre autres, en récupérant les aliments au lieu de tout jeter.»

Outre son attrait pour l’écologie, Francis Duchemin est évidemment un passionné de l’alimentation. «Que tu le veuilles ou non, quand tu grandis dans une épicerie, tu aimes la bouffe», confie-t-il. C’est certainement un des aspects qui l’ont poussé à revenir vers ce domaine, deux ans après avoir entrepris une technique en génie civil.

«J’y suis revenu, car je trouve qu’être épicier, c’est un super beau métier, explique Francis Duchemin. La nourriture est au cœur de notre vie quotidienne. C’est le fun de pousser plus loin, de voir ce qui se fait sur le marché. C’est un domaine dans lequel il y a beaucoup d’innovations.»

«À la base, une épicerie est un endroit où on consomme beaucoup. Il y a des pertes dans tous les départements, c’est inévitable. Ici, on cherche des façons d’améliorer nos pratiques, entre autres, en récupérant les aliments au lieu de tout jeter.» – Francis Duchemin, directeur adjoint du IGA familial Duchemin, à Bois-Franc.

S’il aime bien manger, Francis Duchemin veut aussi offrir à sa clientèle les moyens de le faire. «Le monde change. Les jeunes achètent davantage de bons aliments et ils essaient de trouver d’autres manières de cuisiner pour être plus en santé. Les choses évoluent et ça nous amène de beaux défis.»

L’aspect multidisciplinaire du travail d’épicier le stimule aussi beaucoup. «En devenant directeur adjoint, je vois toute l’étendue de ce métier, qui touche à la finance, au marketing, à la gestion, à l’administration…», indique l’épicier.

Francis Duchemin a eu la chance de se familiariser avec ces différents domaines grâce au programme Flambeau de Sobeys. Cette formation de deux ans prépare les filles et fils d’épicier à prendre la relève de l’entreprise familiale.

«Il y a sans doute d’autres façons d’arriver à ce métier. Sans le programme Flambeau, j’aurais peut-être fini à la même place. Mais je n’aurais sûrement pas été aussi bien formé», conclut-il.

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