Une murale «spatiale-spéciale» pour le Cosmodôme

La salle de réception du Cosmodôme de Laval s’est refait une beauté, grâce à une murale réalisée par ADzif, une boîte montréalaise qui a fait sa marque dans la production d’autocollants décoratifs.

«Il y a quelques années, la responsable des relations publiques du Cosmodôme a utilisé nos produits dans sa propre maison. Comme elle était très satisfaite du résultat, elle a communiqué avec nous pour nous demander d’égayer la salle dans laquelle le Cosmodôme organise la plupart des fêtes d’enfants», raconte Maryline Lambelin, présidente et cofondatrice d’ADzif.

Avec ses murs entièrement gris, la pièce avait en effet un aspect très austère. «Notre défi était de rendre le local plus vivant tout en nous assurant qu’il ne soit ni trop masculin ni trop féminin, et qu’il puisse plaire autant à de jeunes enfants qu’à des adolescents», indique Mme Lambelin.

Elle et ses collègues ont donc conçu une murale évoquant, de façon très stylisée, une fusée colorée flottant au-dessus d’un ciel cotonneux. Certaines zones ont également été recouvertes d’un apprêt qui donne un effet d’ardoise. À l’aide d’une craie, il est donc possible d’y dessiner ou d’y écrire des messages personnalisés.

«Notre défi était de rendre le local plus vivant tout en nous assurant que le décor ne soit ni trop masculin ni trop féminin, et qu’il puisse plaire autant à de jeunes enfants qu’à des adolescents.» – Marilyne Lambelin, présidente et cofondatrice d’ADzif

Mais au-delà de la conception, c’est l’installation de la murale qui a causé bien des sueurs froides à l’équipe d’ADzif.

«Pour obtenir un maximum d’effet tout en respectant les contraintes budgétaires, nous avons opté pour un design couvrant toute la largeur des murs, mais qui s’étend uniquement sur la partie inférieure de ceux-ci. La murale était donc composée de bandes de papier peint dont la bordure du haut était faite de formes découpées. Pour que le contour des formes soit bien net, l’installation devait être d’une précision chirurgicale», explique Mme Lambelin. Le défi était d’autant plus grand que c’était la première fois que l’entreprise intégrait des formes découpées à des bandes de papier peint.

Malgré tout, la pose s’est bien déroulée. «Le chantier s’est échelonné sur quatre semaines. Et depuis la réouverture de la salle, les réactions sont très positives», se réjouit la présidente d’ADzif.

La firme caresse d’ailleurs d’autres projets avec le Cosmodôme. En attendant que ceux-ci se concrétisent, des autocollants inspirés de la murale sont en vente à la boutique du musée.