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Les hommes pourraient éviter 80% des infarctus

MONTRÉAL – Les hommes pourraient éviter 80 pour cent des infarctus dont ils sont victimes simplement en adoptant de bonnes habitudes de vie, indique une nouvelle étude publiée par le Journal of the American College of Cardiology.

Ces habitudes incluent le maintien d’un poids santé, une alimentation saine, l’exercice physique, une consommation modérée d’alcool et l’absence de tabagisme.

La mortalité cardiovasculaire a chuté au cours des dernières décennies, surtout grâce aux nouvelles thérapies disponibles. Les auteurs de l’étude lancent toutefois que la prévention par le biais de bonnes habitudes de vie évite les effets secondaires de la médication, en plus d’être plus avantageuse d’un point de vue économique.

Les auteurs ont étudié, pendant 11 ans, la santé de près de 21 000 Suédois âgés de 45 à 79 ans. Ils se sont notamment intéressés à leur alimentation, à leur consommation d’alcool, à leur tabagisme, à leur niveau d’activité physique et à leur taux de gras abdominal.

Les participants à l’étude les moins à risque de subir un infarctus étaient les non-fumeurs qui marchaient ou pédalaient au moins 40 minutes par jour; qui s’entraînaient au moins une heure par semaine; dont la circonférence abominale était inférieure à 95 centimètres; qui consommaient des quantités modérées d’alcool; et qui mangeaient des fruits, des légumes, des noix, du poisson, des produits laitiers faibles en gras et des grains entiers sur une base régulière.

Chaque élément individuel réduisait le risque de crise cardiaque. Par exemple, une alimentation saine et une consommation modérée d’alcool réduisaient le risque d’infarctus de 35 pour cent, comparativement au groupe dont le risque était le plus élevé (celui qui n’adoptait aucun de ces comportements).

L’auteure de l’étude, la docteure Agneta Åkesson du Karolinska Institutet de Stockholm, n’est pas surprise de constater qu’un mode de vie sain réduit le risque de crise cardiaque, mais elle affirme avoir été étonnée par l’ampleur de la réduction du risque.

Les auteurs estiment que moins de 2 pour cent de la population américaine a de bonnes habitudes de vie sur le plan cardiovasculaire. Même ceux qui prennent déjà de la médication pour la santé de leur coeur pourraient en retirer des bienfaits, même si l’idéal est d’adopter de telles habitudes aussi tôt que possible, dit Mme Åkesson.

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