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Le cerveau naturellement doté d’un compteur de calories

Photo: e2dan/shutterstock.com

Une étude se fondant sur l’imagerie cérébrale montre que le cerveau aurait un sens inné de la densité calorique des aliments et qu’il intègre une multitude de données nutritionnelles.

« Notre étude a cherché à déterminer comment la conscience de la teneur en calorie influençait les zones du cerveau impliquées dans l’évaluation des possibilités alimentaires », a expliqué Alain Dagher, auteur de l’étude et neurologue à l’Institut neurologique de Montréal. Et d’ajouter : « Nous avons trouvé que l’activité cérébrale évaluait la bonne teneur en calories des aliments ».

Pour mener cette étude, les chercheurs ont présenté des images d’une cinquantaine d’aliments différents connus de tous à 29 participants, tous bien-portants. On leur a demandé de classer chaque aliment sur une échelle de un à vingt selon leur envie de les déguster et d’estimer leur teneur calorique.

Les participants ont ensuite dû enchérir sur chaque denrée afin que les chercheurs puissent évaluer à quel point ils avaient envie de cet aliment.

Même si leurs estimations caloriques n’étaient pas exactes, ils étaient prêts à dépenser plus pour des aliments à forte teneur calorique, indiquant ainsi leur désir de les consommer.

On a fait passer des IRM cérébraux aux sujets pendant que ceux-ci regardaient les images d’aliments. Il en ressort une activité accrue de la zone du cortex préfrontal (associée aux stimuli savoureux) proportionnelle à la teneur calorique des aliments.

D’autres IRM passés pendant que les participants devaient classer les denrées ont montré des taux d’activité cérébrale tout aussi proportionnels aux niveaux d’insuline, hormone qui filtre les sensations provoquées par différents aliments.

Ces recherches sont parues dans la revue Psychological Science.

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