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Un avant-goût de la Dordogne à Montréal

Photo: Dordogne périgord tourisme

Si la Dordogne, au sud-ouest de la France, attire déjà trois millions de visiteurs par année, dont 14% de voyageurs nord-américains, les promoteurs de la région visent plus haut et espèrent en attirer un million de plus. Et c’est par le bide qu’ils comptent charmer les Québécois qui font encore la fine bouche. Jusqu’à lundi, le restaurant Renoir, au Sofitel, offre un menu gastronomique aux saveurs du Périgord.

«Nous sommes venus chez vous, venez donc chez nous!» a lancé tout de go le président du Comité départemental du Tourisme de la Dordogne à la presse et aux partenaires économiques réunis jeudi dernier pour goûter plusieurs des spécialités élaborées par le chef du Moulin du Roc à Champagnac, Alain Gardillou, et qui sont servies cette semaine en tables d’hôte du midi et du soir au Renoir, rue Sherbrooke Ouest. Les produits phares du Périgord, truffes, foie gras et viande de gibiers, sont à l’honneur.

Le journaliste et romancier britannique Martin Walker a témoigné de son amour pour sa terre d’adoption depuis maintenant une quinzaine d’années. Terre de littérature pour avoir vu naître notamment l’illustre Cyrano de Bergerac, ou encore «les pages les plus glorieuses de la Résistance», la Dordogne est surtout terre d’hospitalité, a insisté l’auteur de la série policière Bruno, chef de police. «Qu’un étranger puisse écrire un livre sur la région est fantastique!» a lancé celui qui écrira bientôt un livre de cuisine sur le Périgord, reconnaissant de cette confiance qui lui est accordée.

Déjà, les Montréalais pouvaient avoir un aperçu de ce qu’a à offrir la région, historiquement parlant, au Centre des sciences de Montréal, qui accueille depuis la mi-avril l’exposition itinérante Lascaux III. La grotte originale, située à Montignac, dans la vallée du Vézère, avec ses parois ornées de dessins de chevaux et taureaux ancestraux, est un des vestiges paléolithiques les plus importants au monde. Découvert en 1940, le site est fermé au public depuis 1963 pour en assurer une meilleure préservation.

En tout, 15 sites préhistoriques de la Dordogne figurent au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Sans compter les 44 châteaux du Moyen-Âge qui parsèment la région.

C’est dans plusieurs de ces châteaux, dont le Monbazillac, que sont conçus les vins de Bergerac, qui, à défaut d’être souvent victimes de l’ombre portée par les borde­lais, élaborés une centaine de kilomètres plus loin, sont offerts à meilleur rapport qualité-prix, a rappelé le sommelier Jacques Orhon.

Au menu

Parmi les plats proposés au Renoir:

  • Ravioles de radis long et crabe mariné à l’huile de noix et piment d’Espelette. Salade roquette aux noix
  • Bouillon de homard juste saisi, sur un mélange de champignons
  • Tourtière de ris de veau, foie gras et truffes du Périgord, jus de porto

Deux vins de Bergerac seront proposés pour accompagner ce repas:

  • Château Tour des Gendres Cuvée des Conti Bergerac sec, blanc sec, 2012
  • Château Tour des Gendres Gloire de mon père, Côtes de Bergerac rouge, 2010

Au Renoir, à Montréal
Le menu de la semaine gastronomique Dordogne est offert jusqu’à lundi. En table d’hôte le midi (3 services) pour 40$ et le soir (4 services) pour 62$.

Pour en savoir plus ou réserver votre table au Renoir: fr.restaurant-renoir.com/cuisine

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