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Plus de buts, c'est bienvenu – les d.g.

Bill Beacon, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — S’il y a des appréhensions au sujet de la LNH qui devient plus sévère quant aux coups de bâton portés aux mains, elles ne sont pas partagées par les directeurs généraux.

Les clubs marquent en moyenne un demi-but de plus par match depuis que les arbitres ont fait du bref coup aux mains ou sur le haut du bâton la punition mineure la plus fréquente dans le circuit Bettman.

La règle vise à protéger les joueurs après de dures blessures à la main la saison dernière, notamment celles subies par Marc Methot et Johnny Gaudreau.

Le but est aussi d’enrayer ces coups comme moyen de faire perdre la rondelle aux joueurs talentueux.

«Il y a encore du travail à faire mais en général, je crois que le règlement est quelque chose de très positif», a confié le d.g. du Lighting Steve Yzerman, après une réunion de trois heures des 31 directeurs généraux de la ligue.

La rencontre se tenait à l’ancien Hôtel Windsor, lieu de fondation de la Ligue nationale de hockey, en 1917.

Il n’y a pas eu de décisions majeures qui ont été prises. Ont été abordés des dossiers tels que la révision des appels d’obstruction aux dépens du gardien, la contestation des hors-jeux et le fait d’être moins permissif au cercle de mise au jeu.

Les discussions étaient une forme de préparation pour des réunions sur trois jours en mars, théâtre habituel des propositions de changement aux règlements.

Les visites au cachot pour un coup de bâton sont beaucoup plus fréquentes, et il semble que ça va continuer.

«Je pense que les gens sont un peu frustrés de voir ces punitions et les supériorités qui en découlent, mais nous espérons que les choses vont se placer et que tout le monde va s’ajuster, fait valoir le d.g. des Capitals, Brian MacLellan. C’est un processus frustrant, mais nous souhaitons que ça devienne efficace et que l’on voit moins de ces infractions.»

Colin Campbell, le directeur des opérations hockey du circuit, croit que la hausse des buts marqués ne peut qu’être attribuable au resserrement des règles sur les coups de bâton.

«Je pense que c’est dû au rajeunissement des joueurs dans la ligue, a-t-il noté. La majorité ont 23 ou 24 ans.»

«Nos joueurs sont plus talentueux et plus rapide en lecture de jeu et en couverture. Nos joueurs plus âgés sont meilleurs défensivement et sont plus patients. Les jeunes joueurs commettent des erreurs, mais est-ce qu’il y a un problème avec ça? Nous avons toujours dit que pour avoir plus de buts, ça prend de moins bons gardiens et davantage d’erreurs.»

Les contestations sur les hors-jeux ne font pas l’unanimité. Quand elles ont été introduites la saison dernière, certains estimaient que les entraîneurs contestaient trop souvent et ralentissaient le rythme. Cette saison, si une contestation est rejetée, une pénalité mineure est imposée. Cela a considéreablement réduit le nombre de contestations.

«De façon générale, ces pénalités et la réduction du nombre de contestations sont perçues de façon positive», a indiqué Peter Chiarelli, le d.g. des Oilers d’Edmonton.

Il a aussi été question des contestations pour obstruction envers le gardien. Il semble toutefois difficile d’établir clairement ce qui constitue une infraction.

Autre point: de ramener les pénalités en prolongation à une minute seulement, pour favoriser le jeu à trois contre trois.

Une seule chose semble ne pas avoir été discutée: des transactions.

«Il n’y en a jamais lors de ces réunions. Il n’y pas assez de temps», a expliqué le directeur général des Leafs, Lou Lamoriello.

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