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Toujours pas de date de lancement du service pour le REM

Il faudra encore attendre avant d'embarquer à bord du REM.

Le Réseau express métropolitain (REM) s’apprête à relier la Rive-Sud de Montréal aux principales destinations de la ville après des mois d’attente. Le vice-président de l’exploitation du REM, Denis Andlauer, a déclaré que le réseau était prêt à accueillir les usagers. Il va cependant falloir s’armer d’un peu plus de patience. Les tests continueront pendant plusieurs semaines pour assurer la sécurité des usagers.

«Il y a encore du chemin à faire», a reconnu M. Andlauer, tout en assurant qu’il n’y aura «pas de troisième report». Les dernières vérifications visent à s’assurer que le système se «dévermine». Elles ne devraient pas durer plus de quelques semaines, selon le vice-président de l’exploitation.

L’atelier d’entretien situé à Brossard abrite 54 trains de deux wagons chacun. Photo: Clément Bolano, Métro
Les heures de pointe nécessitent a minima 14 trains en fonctionnement. Photo: Clément Bolano, Métro

Le projet est l’un des plus importants réseaux automatisés de transport au monde. La construction de cinq stations entre Brossard et le centre-ville est terminée et le projet est actuellement en phase de test.

Il y a des changements d’habitude drastiques pour les clients auxquels on va forcément devoir s’ajuster, pour être sûr qu’on réponde bien à la demande et de corriger les imperfections. 

Denis Andlauer, vice-président de l’exploitation du REM.
Denis Andlauer, vice-président de l’exploitation du REM. Photo: Clément Bolano, Métro
La plupart des pièces des trains seront changées sur place à Brossard. Photo: Clément Bolano, Métro

Une période de rodage de plusieurs semaines suivra l’ouverture du REM au public, a-t-il précisé. Celle-ci devrait durer tout au plus jusqu’au mois de septembre. Cela permettra aux équipes de repérer des bris additionnels, comme pour l’ouverture des portes.

Un «cerveau central» pour piloter le REM

Les navetteurs pourront accéder facilement à la station terminale Brossard par le boulevard de Rome, la nouvelle bretelle d’accès et de sortie de l’autoroute 10, ainsi que la bretelle d’accès et de sortie existante de l’autoroute 30. Les cyclistes peuvent emprunter une piste cyclable qui relie le boulevard de Rome à la station.

Chaque train comporte 25% de places assises. Photo: Clément Bolano, Métro
Voici ce à quoi ressemblent les wagons de l’intérieur. Photo: Clément Bolano, Métro

La station de Brossard a été conçue pour offrir commodité et confort aux usagers. Elle dispose d’un vaste parc relais de près de 3000 places et d’une grande gare routière de 21 quais.

Le REM étant un système automatisé, chaque train est sans conducteur. Le réseau est contrôlé par un «cerveau» central et surveillé 24 heures sur 24 par des employés.

Les trains automatisés sont contrôlés depuis ce poste de contrôle. Photo: Clément Bolano, Métro
C’est là où sont amenés les trains du REM pour des réparations mineures. Photo: Clément Bolano, Métro

Pour des travaux d’entretien plus lourds, les opérations seront réalisées à Saint-Eustache.

De Brossard à la Gare Centrale en moins de 20 minutes

Les trains circuleront toutes les deux minutes et demie aux heures de pointe et toutes les cinq minutes aux heures creuses, offrant une fréquence élevée. Les trains à deux voitures sont privilégiés, afin que les clients sachent que le prochain train arrivera dans quelques minutes.

La station terminale de Brossard est très avantageuse du point de vue du temps de trajet. En seulement 16 minutes, les navetteurs peuvent se rendre à la Gare Centrale, McGill n’est qu’à 18 minutes et Édouard-Montpetit à 21 minutes. Le temps de trajet entre la station terminale de Brossard et l’aéroport Montréal-Trudeau sera d’environ 43 minutes en 2027, lorsque le projet sera achevé, et pour atteindre Deux-Montagnes, il faudra compter environ 51 minutes.

Les stations sont équipées de portes automatisées. Photo: Clément Bolano, Métro
Pas d’escalier mécanique, mais il existe plusieurs ascenseurs répartis dans la station Brossard. Photo: Clément Bolano, Métro

Les trains sont climatisés en été, chauffés en hiver et dotés d’un réseau WiFi. En cas d’urgence, si un train tombe en panne, le suivant est suffisamment puissant pour le pousser ou le tirer jusqu’à la prochaine gare. Deux générateurs de secours ont également été installés en cas de tempête de verglas.

Pour le moment, le projet se situe dans une phase de prémarche à blanc, «un service commercial, mais sans clients». Les trains circulent sur le réseau comme ils le feraient en temps normal, du matin jusqu’au soir, avec une fréquence de 3 min 30 s aux heures de pointe ou de 7 min 30 s le reste du temps. Il faudra cependant encore attendre avant de pouvoir y embarquer.

Le service devrait être lancé au courant de l’année. Photo: Clément Bolano, Métro
Il n’y aura aucun conducteur dans les trains. Photo: Clément Bolano, Métro

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