Après deux semaines d’enquête, la mère de la fillette de 7 ans qui a succombé à des sévices corporels a été arrêtée, tôt vendredi matin. Elle fait face à des accusations de voies de fait et négligence criminelle causant la mort.
La femme d’une trentaine d’années, dont on ne peut dévoiler le nom pour préserver l’identité de la jeune victime, a brièvement comparu en après-midi. Elle doit subir son enquête sur remise en liberté lundi, toujours au palais de justice de Laval.
Bien que le Service de police de Laval (SPL) soit en possession du rapport préliminaire d’autopsie, il n’en révélera pas le contenu pour l’instant puisqu’il s’agit d’un élément de preuve.
Entre-temps, les interrogatoires se poursuivent. Parmi les témoins importants, plusieurs s’expriment uniquement en dari, une langue parlée en Afghanistan, ce qui rend la communication plus difficile. C’est le cas notamment pour l’accusée.
Le 3 janvier, l’enfant avait été retrouvée sans vie avec d’importantes brûlures et des ecchymoses sur le corps, dans la résidence familiale de la rue Le Boutillier, dans le quartier Chomedey.
Six personnes, dont des membres de la famille, ont été interrogées dans les jours qui ont suivi le drame, mais la police n’avait procédé à aucune arrestation jusqu’à ce jour.
La fillette serait connue de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).